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Malgré les difficultés de recrutement, l’industrie est parmi les secteurs accueillant le moins de main d’œuvre étrangère, loin derrière la construction (13 % d’effectifs étrangers). Dans le détail, notre enquête montre une situation hétérogène : la moitié des entreprises répondantes (49 %) ont recruté des collaborateurs étrangers au cours des cinq dernières années.
Ce sont les ETI et les grandes PME (de 50 à 249 salariés) qui y recourent davantage. Les PME de petite taille (de 10 à 49 salariés) étant moins concernées par les difficultés de recrutement.
En général, les dirigeants de PME et ETI industrielles ne cherchent pas, de façon proactive, à recruter des collaborateurs étrangers. Ceux l’ayant fait évoquent deux raisons principales :
Cela explique le relativement faible taux de collaborateurs étrangers dans les PME et ETI industrielles (6 %)
Depuis plus de 10 ans, l'industrie, tout comme le BTP, fait face à des difficultés de recrutement bien plus aigües que les autres secteurs d’activités. 62 % des dirigeants de PME et ETI industrielles ayant répondu à notre enquête disent y être confrontés régulièrement. Pour une majorité d’entre eux (64 %), les difficultés sont structurelles et antérieures au Covid.
A l’avenir, la baisse du nombre d'actifs (évolution démographique) et la dynamique d'emplois du secteur, accentueront les difficultés de recrutement observées actuellement.
On distingue 3 postures adoptées par les dirigeants : les « éloignés », les « réticents » et les « pragmatiques ».
Les "éloignés" ne rencontrent pas de difficultés de recrutement et ne recourent pas aux collaborateurs étrangers. Ils représentent 23 % des répondants à notre enquête.
Les « pragmatiques » et les « réticents » rassemblent les dirigeants rencontrant des difficultés de recrutement.
Les « pragmatiques » (52 %) ont recruté des collaborateurs étrangers au cours des cinq dernières années et comptent le faire à l'avenir. Ils sont favorables à plus d'immigration professionnelle.
Les "réticents" (25 %) ne recourent pas aux collaborateurs étrangers, ne comptent pas le faire à l'avenir et ne sont pas favorables à plus d'immigration professionnelle.
De l’avis des dirigeants ayant recruté des collaborateurs étrangers (60 %), l'intégration des recrues étrangères est facile.
Pourtant, elle nécessite bien souvent un investissement supplémentaire de la part des dirigeants.
Elle se réalise à travers trois domaines : la langue, le territoire (vecteur d’intégration résidentielle, sociale et locale) et l’entreprise (sa culture, ses équipes).
Des dirigeants se sont attelés à accompagner les collaborateurs étrangers pour tout ou partie de ces domaines. Ces actions sont rarement formalisées dans un parcours d’intégration (7 % ont mis en place un dispositif spécifique d'intégration). De fait, seuls 35 % des entreprises formalisent des processus d’intégration des nouveaux collaborateurs, français ou étrangers.
Les PME et ETI industrielles ont particulièrement besoin de recruter des ouvriers qualifiés et des techniciens (cités respectivement par 74 % et 42 % des dirigeants industriels). Ce besoin devrait encore s’accroitre, compte-tenu des évolutions technologiques et de la réindustrialisation verte.
Pour répondre efficacement aux besoins actuels et futurs de l’industrie, le recours à la main d'œuvre étrangère doit être associé à d'autres leviers parmi lesquels : la formation – initiale et continue – aux métiers de l'industrie, ainsi que leur le travail sur l’attractivité, élément incontournable pour former les actifs et futurs actifs.
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Chiffres clés de l'enquête au sujet des collaborateurs étrangers dans les PME et ETI industrielles
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