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Malgré l'importance de l'adaptation au changement climatique, 68 % des dirigeants de PME et ETI ne la considèrent pas comme une priorité stratégique. Seulement 12 % ont défini une stratégie d'adaptation. Les dirigeants se concentrent davantage sur d'autres risques perçus comme plus immédiats, tels que les risques de marché, les risques cyber, les risques liés à la production et les risques géopolitiques. Cette perception laisse les entreprises vulnérables aux impacts croissants du changement climatique, qui peuvent déjà affecter la chaîne de valeur par des hausses de prix, des retards de livraison et une diminution de la fréquentation des clients.
57 % des interrogés estiment que leur entreprise est, aujourd'hui, faiblement exposée aux aléas climatiques. Dans le détail, seuls 24 % de ces dirigeants considèrent que les activités de leur entreprise sont vulnérables aux vagues de chaleur. De même, seuls 20 % redoutent les sécheresses et le manque d’eau, 15 % les inondations et 6 % les retraits-gonflements des sols argileux.
Bien que les dirigeants de PME et ETI aient déjà commencé à adapter leurs entreprises au changement climatique, avec 68 % utilisant des technologies économes en eau, 63 % ajustant les horaires de travail et 51 % rénovant énergétiquement leurs bâtiments, seulement 16 % ont réalisé un diagnostic de vulnérabilité climatique. La climatisation, adoptée par 71 %, est une solution à court terme aux effets négatifs. Ces actions, bien que bénéfiques, manquent d'une stratégie globale et structurée.
La conviction personnelle des dirigeants est souvent le premier moteur, bien avant la perception d'opportunités ou les contraintes externes. Les sinistres climatiques passés, tels que les inondations, les canicules, les sécheresses ou les tempêtes, jouent également un rôle crucial en incitant les entreprises à agir pour éviter de futures interruptions d'activité. De plus, les discussions avec les collaborateurs, les assureurs et les fédérations professionnelles permettent de soulever les enjeux climatiques et d'encourager la mise en place de mesures d'adaptation.
60 % des dirigeants interrogés concèdent ne pas connaître les dispositifs d’accompagnement et de financement à leur disposition pour adapter leur entreprise au changement climatique.
Les dirigeants de PME et ETI n’identifient pas leur compagnie d’assurance comme un acteur susceptible de leur offrir un accompagnement en matière d’adaptation. En effet, seuls 23 % des répondants à notre enquête ont été interrogés par leur compagnie d’assurance sur les actions mises en place dans leur entreprise afin de s’adapter au changement climatique.
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 380 dirigeants (excluant les dirigeants d’entreprise de moins de 10 salariés). La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode de quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région, selon les données de l’Insee. L’enquête a été réalisée par questionnaire autoadministré en ligne du 20 juin au 20 septembre 2024. 12 entretiens ont par ailleurs été menés auprès de dirigeants d’entreprise, et 6 auprès d’experts.
Le modèle de gouvernance d'une entreprise a un impact important sur sa stratégie. Il définit quels intérêts seront prioritaires, tels que ceux des actionnaires, des salariés ou des dirigeants. Patricia Crifo, professeur d'économie à l'École Polytechnique, a étudié en détail le lien entre gouvernance et performance de l'entreprise.
Depuis la crise Covid-19, la santé physique des dirigeants s’améliore mais leur forme psychologique est en dents de scie.
Les dirigeants d'entreprise s'engagent à adapter leurs structures aux enjeux écologiques actuels. Bpifrance Le Lab, les accompagne à travers cette série d'études de cas pour passer de la volonté à l'action.
Comprendre et définir la performance globale est essentiel pour guider une entreprise vers une réussite durable et équilibrée.