Etude Bpifrance Le Lab sur les dirigeantes à la tête des PME-ETI françaises Etude Bpifrance Le Lab sur les dirigeantes à la tête des PME-ETI françaises

Ce qu'il faut retenir

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Seuls 12 % des dirigeants de PME de plus de 10 salariés et d’ETI sont des femmes

Si les femmes représentent la moitié de la population active, l’enquête révèle qu’elles sont en moyenne une sur dix à la direction des PME-ETI (hors TPE). Même si c’est un métier plus récent pour les femmes, ce chiffre inédit étonne tant il est faible par rapport au taux de féminisation de certaines professions, comme les médecins (44 %) ou les ingénieurs (23 %).

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Les dirigeantes sont à la tête d’entreprises de plus petite taille mais de tous secteurs d’activité

Au-delà de la faible présence de femmes à la direction de PME et ETI, elles dirigent en moyenne des entreprises de plus petite taille que leurs homologues masculins : 77 % des dirigeantes interrogées sont à la tête d’entreprises de moins de 50 salariés. 
En revanche, les dirigeantes évoluent dans tous les secteurs d’activité, y compris ceux réputés masculins, comme l’industrie (22 % vs contre 28 % pour les hommes) et le BTP (12 % vs contre 15 % pour les hommes).

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Aujourd’hui, reprendre l’entreprise familiale est une voie privilégiée pour devenir dirigeante de PME ou ETI.

La création d’entreprise est la première voie d’accès à l’entrepreneuriat chez les dirigeantes de PME-ETI (37 %). Elles sont aussi des repreneures familiales (27 % contre 13 % chez les dirigeants) et externes (10 % contre 21 % chez les dirigeants).
Chaque voie d’accès reflète un profil et un parcours de dirigeante bien spécifique. 

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Chez les dirigeant(e)s de PME et ETI, l’accès au financement n’est pas une question de genre

La majorité des dirigeantes de PME et ETI considère l’accès au financement facile (61 %). Cette proportion est comparable à celle observée chez les hommes (67 %). Enfin, quel que soit le genre, la grande majorité des dirigeant(e)s de PME ont obtenu un Prêt Garanti par l’État (PGE).

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Les dirigeantes défient les stéréotypes de genre

L’étude montre que les dirigeantes ne sont finalement pas si différentes des dirigeants. Elles font pourtant régulièrement face à des discriminations liées au genre, dans les interactions professionnelles hors de l’entreprise.
Les dirigeantes de PME-ETI portent aussi la charge de la gestion familiale. 37 % des cheffes d’entreprise en couple déclarent que leur conjoint(e) ne s’occupe pas de la gestion familiale (éducation des enfants, tâches ménagères, planification des vacances…) Un constat appuyé par l’étude Bpifrance Le Lab « Chef.fe d’entreprise, chef.fe de famille » (Novembre 2021).

Les dirigeantes tirent néanmoins leur force de leur capacité à partager le capital et le pouvoir dans la gouvernance de l’entreprise et à s’entourer, par exemple à travers des réseaux professionnels féminins.