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Il s'agit pour les entreprises d’expliciter un engagement d’intérêt collectif qui leur est propre, et vis-à-vis duquel elles estiment devoir répondre devant leurs parties prenantes et la justice. Les dirigeants jouissent de la liberté de s’engager dans cette voie ou non, de définir des objectifs contraignants ou non. Jusqu’à présent, la liberté d’entreprendre était synonyme du suivi d’intérêts individuels pour les acteurs économiques. Désormais, la loi reconnait la large influence des entreprises sur la société, et les invite à expliciter leurs intentions.
Grâce à la définition de sa raison d’être, l’entreprise souligne les responsabilités auxquelles elle juge devoir souscrire dans l’instant présent, mais aussi dans l’horizon d’un futur désirable. A ce titre, elle diffère d’un outil de communication ou de marketing. Dans le temps long, la raison d’être constitue un objet d’exploration qui permet de préserver certains principes. C’est à la fois une promesse pour construire à plusieurs un avenir soutenable et une protection pérenne des spécificités de l’entreprise, au delà de sa performance économique.
Les missions représentent des engagements sociaux et environnementaux, à la fois opposables et vérifiables. Il ne s'agit ni d'un statut juridique, ni d'un label. Au-delà des responsabilités vis-à-vis de la qualité des produits ou de la sécurité des employés, les missions lient l’activité de l’entreprise à certaines contributions positives à l’égard de son écosystème. Au dirigeant ensuite de bâtir et mettre en œuvre une stratégie qui intègre ses considérations sociales et environnementales.
La raison d’être assoit le statut et la légitimité du mandat du dirigeant. Aujourd’hui, le chef d’entreprise ne dispose pas d’un véritable statut : il est simple mandataire social du point de vue du droit des sociétés, et simple employeur du point de vue du droit du travail. La raison d’être explicite en quelque sorte le mandat des dirigeants vis-à-vis duquel ils devront rendre des comptes. Leur rôle consistera à faire vivre la raison d’être de l’entreprise, à bâtir la stratégie pour la faire rayonner et à mobiliser autour d’elle les parties prenantes désignées.
Près d’un Français sur cinq ne perçoit pas l’utilité de son emploi (étude Randstad – 2019) et 55 % des salariés estiment que le sens au travail s’est dégradé ces dernières années (étude Deloitte – 2018).
Dans ce contexte, la définition d’une raison d’être ou d’une mission permet à chaque employé de rattacher son activité aux objectifs explicites du collectif. Cet exercice de transparence participe à renouer des liens de confiance entre la direction et les salariés, tout en précisant la finalité des tâches accomplies par chacun.
La raison d’être et les missions précisent le futur désirable que souhaitent bâtir les parties prenantes de l’entreprise. En ce sens, ces outils permettent de faciliter certains arbitrages en offrant un point d’ancrage aux réflexions des dirigeants, souvent déstabilisés par des injonctions contradictoires. Ils orientent aussi plus largement les chantiers du collectif et peuvent aiguiller, à tous les échelons de l’entreprise, les décisions opérationnelles et stratégiques.
En définissant des propriétés générales à respecter et à conserver coûte que coûte, les PME et ETI se fixent un cap, soulignent les domaines qu’elles gagneraient à explorer et engendrent une dynamique de création positive.
Pour ancrer leurs engagements, les dirigeants peuvent transformer leur organisation en société à mission. Comment définir et faire vivre sa mission ?
Comment recueillir au mieux les informations pour formaliser votre raison d'être ou obtenir la qualité de société à mission ? Mener des entretiens qualitatifs s'avère fondamental lors de l'étape de recueil
Plusieurs méthodes existent pour formaliser votre raison d’être ou engager votre entreprise vers la qualité de société à mission. L'approche 3R désigne une méthode en 3 phases : le recueil, la restitution et la réalisation
Définir sa raison d'être et acquérir la qualité de société à mission impliquent d’y consacrer un travail de réflexion approfondi. Pour ne pas se retrouver dans une démarche contre productive, retrouvez les principaux pièges à éviter
Anne Mollet, directrice générale de la Communauté des entreprises à mission, vous livre son témoignage au sujet de la notion de mission et apporte une définition éclaircie sur les spécificités qu'elle implique pour les entreprises
La raison d'être et le statut de société à mission répondent aux nouvelles attentes vis-à-vis des entreprises. Dans quelle mesure permettent-elles de pérenniser l'ambition d'innovation et de développement des entreprises ?
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Alors que les conséquences du changement climatique sont déjà tangibles, les dirigeants de PME et ETI considèrent l’adaptation de leur entreprise à cette nouvelle donne comme un défi encore lointain
Le modèle de gouvernance d'une entreprise a un impact important sur sa stratégie. Il définit quels intérêts seront prioritaires, tels que ceux des actionnaires, des salariés ou des dirigeants. Patricia Crifo, professeur d'économie à l'École Polytechnique, a étudié en détail le lien entre gouvernance et performance de l'entreprise.
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Comprendre et définir la performance globale est essentiel pour guider une entreprise vers une réussite durable et équilibrée.