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Portées par les mêmes motivations et avec les mêmes chances de réussir, elles ne représentent pourtant qu'un dixième des créateurs d'entreprise innovante. Chez les femmes entrepreneures, on retrouve pourtant :
Et ce, alors qu’elles ont une formation similaire et qu’elles sont, elles aussi, passées par le monde de l’entreprise. Elles sont 36% à déclarer avoir peur d'échouer (contre 28% chez les hommes). Elles sont également près d'un tiers à craindre de manquer de connaissances en innovation et en création d’entreprise (29% contre 16% chez les hommes.
Pourtant, les femmes cheffes d'entreprise ont un niveau de diplôme égal a celui des hommes, et relevant tout autant des sciences, mais aussi une activité antérieure en entreprise avérée.
Les difficultés administratives et logistiques, mais aussi les difficultés de recrutement et de fidélisation du personnel sont 2 fois plus élevées chez les créatrices que les créateurs. Moins expérimentées, elles se sentent plus désarmées
que les hommes face aux questions courantes de création et de gestion d’une entreprise, et cela pourrait s'expliquer par :
On constate effectivement des plans de financement prévisionnels 1,8 fois plus élevés chez les créateurs innovants. Par ailleurs, la probabilité d’avoir une création d’entreprise innovante avec un besoin de financement inférieur à 300 000 € est deux fois plus élevée chez les créatrices innovantes. Quelles que soient les raisons qui expliqueraient ces différences, trois autres éléments sont à retenir :
Au démarrage de l'entreprise innovante, les apports personnels, familiaux et amicaux sont plus fréquents et plus massifs pour les femmes. En effet, les proches participent à hauteur de 48% dans les créations d’entreprises innovantes au féminin, contre 26% dans les créations au masculin. De plus, les investisseurs en capital sont moins présents le poids des aides publiques est plus important pour les créatrices innovantes. Par la suite, le comportement d’ouverture du capital devient similaire entre hommes et femmes, mais la probabilité de perdre le pouvoir est deux fois supérieure chez la créatrice.
Il existe un manque de ressources financières pour près de 4 porteurs de projet de création d’entreprise innovante sur 10, quel que soit le genre. Il y a donc autant de difficultés pour les créatrices que pour les créateurs :
Malgré cela, le sentiment de difficulté à mobiliser les investisseurs et les banques est un peu moins répandu chez les femmes.
L’impact du genre reste donc à relativiser car les différences de domaine ont leurs caractéristiques intrinsèques et peuvent donc sur-déterminer les résultats précédents. Il y a donc plus de chances d’avoir une création d’entreprise innovante pilotée par une femme en biotechnologies, matériaux et génie des procédés. Du côté des hommes, ils seront plus présents dans les domaines de l'électronique et des logiciels multimédia.
En somme, que ce soit chez les hommes ou les femmes, on retrouve une formation scientifique et technique pour 3 porteurs de projet sur 4. En revanche, le choix de filière Bac et post Bac reste spécifique au genre.
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