La reprise est plus forte qu’anticipé en mai dernier, et se poursuivrait en 2022. La reprise est plus forte qu’anticipé en mai dernier, et se poursuivrait en 2022.

Ce qu'il faut retenir

1

Le rebond de l’activité en 2021 serait plus marqué qu’anticipé en mai dernier.

Les TPE-PME anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires de 7 % en moyenne. Le solde d’opinion relatif à l’évolution du chiffre d’affaires à la fin de l’année 2021 progresse de +12 points depuis mai dernier et de +84 points sur un an pour s’établir à +36, soit un plus haut depuis 2007. 52 % des chefs d’entreprise anticipent une hausse de leur activité cette année (contre 15 % il y a 1 an) et seulement 17 % une contraction (62 % il y a 1 an).

2

L’activité apparaît particulièrement dynamique dans l’industrie. Le rebond est plus modéré dans les transports et le tourisme.

Les TPE-PME industrielles affichent le plus fort rebond d’activité. 60 % d’entre elles prévoient une hausse de leur chiffre d’affaires en 2021 (52 % tous secteurs confondus) contre 15 % une baisse de celui-ci. Le solde d’opinion relatif à l’évolution du chiffre d’affaires s’inscrit ainsi à +45 (+97 points sur 1 an), soit un plus haut de 14 ans et le niveau le plus élevé parmi les secteurs étudiés. En moyenne, les chefs d’entreprise du secteur anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires de +8,9 % en 2021 (contre –12,0 % en novembre 2020, pour 2020). 

3

La situation de trésorerie des TPE-PME s'est renforcée

Le jugement de la trésorerie atteint un nouveau record depuis la création de l'enquête. Les TPE-PME sont désormais 65 % à juger leur trésorerie suffisante au regard de la crise (contre 63 % en mai dernier et 53 % il y a un an). Seules 1,5 % déclarent rencontrer des difficultés insurmontables. Néanmoins, dans un contexte de retrait progressif des dispositifs de soutien et de prix élevé des intrants et des coûts de transport, les PME se montrent plus prudentes quant à l'évolution de leur trésorerie. 

4

Face à la reprise de l'activité, les PME semblent avoir accéléré leurs embauches en 2021

Un rebond de l’emploi s’observe dans l’ensemble des secteurs, hormis celui du tourisme. C’est dans les services que le solde d’opinion sur l’emploi est le plus élevé (+21). Les embauches seraient également particulièrement dynamiques dans l’industrie. Il s'agit du seul secteur présentant un niveau supérieur à celui d’avant-crise (+18, soit +28 points sur 1 an contre +16 en novembre 2019). La reprise s’accompagne toutefois de difficultés de recrutement accrues. 82 % des chefs d’entreprise ayant cherché à recruter déclarent avoir rencontré des difficultés pour le faire. 
 

5

L’investissement rebondit, en particulier dans l’industrie

47 % des entreprises ont investi en 2021 ou comptent le faire d'ici la fin de l'année. La proportion est en nette hausse par rapport à 2020 (41 % en novembre 2020 pour l'année 2020) mais est toujours inférieure aux niveaux d'avant-crise. L'investissement apparaît particulièrement dynamique dans l'industrie, où la proportion de PME déclarant investir atteint 61 %, niveau le plus élevé des grands secteurs d'activité et supérieur à celui d'avant-crise. 

6

Le PGE reste majoritairement peu ou pas dépensé

Parmi les TPE-PME ayant souscrit à un PGE, 30 % déclarent l'avoir très peu voire pas du tout dépensé et 22 % n'en ont utilisé qu'une minorité. 37 % auraient remboursé leur prêt au moins partiellement d'ici la fin de 2021. Seuls 5 % des répondants craignent de ne pas pouvoir rembourser leur prêt. Cette proportion est proche de celle observée en mai dernier (4 %)

7

Pour 2022, les entreprises sont optimistes malgré les difficultés d’approvisionnement.

Les difficultés d'approvisionnement touchent 65 % des TPE-PME mais ces dernières restent confiantes pour 2022. En effet, 2/3 des TPE-PME auraient retrouvé leur niveau d'activité d’avant crise d’ici la fin d’année 2022, une proportion toutefois plus faible qu'en mai dernier (74%). Les entreprises accélèreraient leurs investissements en 2022, dans un contexte de conditions de financement toujours très favorables et de freins à l’investissement réduits. Les embauches sont également attendues en forte hausse en 2022.