Nos thématiques
Nos contenus pratiques
Le solde d’opinion sur l’évolution du chiffre d’affaires perd 10 points sur un an à +2, un niveau sensiblement inférieur à sa moyenne historique, alors que les carnets de commande restent peu garnis. La conjoncture est particulièrement difficile dans la Construction, le Commerce et les Transports, atone dans l’Industrie, alors que les services s’en sortent mieux. L’emploi résisterait mieux que l’activité cette année encore, en particulier l’emploi industriel.
L’indicateur relatif à l’évolution récente de trésorerie, en dégradation continue depuis les points hauts atteints en 2021, interrompt sa baisse à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme. Un quart des TPE-PME jugent leur trésorerie difficile, une proportion stable sur un an.
43 % des TPE-PME ont déjà investi ou comptent investir en 2024, une proportion en baisse de 2 points sur 1 an. L’indicateur sur l’évolution des dépenses d’investissement perd 6 points sur 1 an à −9 et s’établit désormais sous sa moyenne de long terme (−4). L’industrie tire son épingle du jeu avec 57 % de dirigeants prévoyant des investissements, une part non seulement plus élevée que dans les autres secteurs mais aussi proche de sa moyenne de long terme à l’inverse des autres secteurs.
28 % des TPE-PME en ont réalisé en 2023, une proportion en baisse de 7 points sur 1 an et de 14 points sur 2 ans. Le solde d’opinion sur l’évolution des montants investis cette année perd 3 points sur 1 an à +2. Interrogées sur leurs intentions au-delà de 2024, seules 26 % prévoient d’en réaliser.
L’indicateur prévisionnel d’activité se stabilise à +16, masquant des disparités sectorielles. Les perspectives se dégradent notamment dans le Tourisme et les Transports et restent moroses dans la Construction et le Commerce. Elles s’améliorent en revanche dans l’Industrie et restent relativement porteuses dans les Services. L’emploi resterait plus dynamique que l’activité, l’indicateur prévisionnel s’établissant proche de sa moyenne historique, là où celui relatif à l’activité y est bien inférieur.
L’accès au crédit, qui s’était durci depuis fin 2021, s’est stabilisé début 2024 et s’est même légèrement détendu du côté du crédit d’investissement. Le coût du crédit, qui était devenu fin 2023 le 1er obstacle à l’investissement en raison de l’envolée des taux d’intérêt accordés aux PME (passant de 1,4 % en avril 2022 à 5,2 % en décembre 2023), reste un obstacle majeur. Il est toutefois moins puissant qu’au semestre précédent (cité comme obstacle par 49 % des dirigeants en mai 2024 après 56 % en novembre 2023), alors que les taux d’intérêt accordés aux PME ont commencé à refluer (4,9 % en avril 2024). La faiblesse de la demande redevient ainsi le principal frein à l’investissement (52 %).
Pour approfondir le sujet, Bpifrance Le Lab donne un accès libre aux résultats chiffrés et aux données issues de cette enquête menée auprès de 5000 chefs d'entreprise.
SMES’ business climate survey for the first half of 2024 : the rebound is a long time coming
Interrogées au premier semestre, les TPE et PME des secteurs des Transports, du Commerce et de la Construction sont les plus affectées.
La croissance du chiffre d’affaires est attendue plus faible en 2024 qu’en 2023 dans chacune des régions françaises à l’exception notable de la Bretagne.
SMES’ business climate survey for the first half of 2024 : the rebound is a long time coming
Interrogées au premier semestre, les TPE et PME des secteurs des Transports, du Commerce et de la Construction sont les plus affectées.
La croissance du chiffre d’affaires est attendue plus faible en 2024 qu’en 2023 dans chacune des régions françaises à l’exception notable de la Bretagne.
Ce baromètre trimestriel révèle une dégradation marquée de la trésorerie et des intentions d’investissement encore revues à la baisse pour les TPE/PME
Face à une demande insuffisante et un contexte politique incertain, les dirigeants de TPE et PME prévoient moins d’investissement cette année
Près d’1 ETI sur 3 prévoit d’augmenter ses investissements verts en 2024
Les PME restent optimistes sur leur trésorerie future mais ralentissent leur dépenses d'investissements 2024 face à des contraintes de demande élevées.
Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition élu Président du Sénégal, souhaite renforcer l’autonomie et la souveraineté du pays. Quelles conséquences pour le Sénégal ?
La trésorerie et les conditions de financement des TPE et PME se détendent en ce début d'année. Cette édition présente un focus sur le SMIC, ses augmentations et l'impact sur les salaires proches.