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L’indicateur d’évolution récente de la trésorerie progresse de 2 points sur le trimestre, ne conduisant toutefois pas à une amélioration du jugement sur le niveau actuel de trésorerie (−2 points).
Les perspectives d’évolution future de la trésorerie s’éclaircissent nettement ce trimestre (+8 points, soit 5 points au-dessus de sa moyenne historique).
50 % des dirigeants ont investi ou comptent investir cette année, une proportion en baisse sur le trimestre (−1 point) comme sur un an (55 % prévoyaient des investissements pour 2023 il y a un an).
Le motif environnemental au sens large est un peu moins cité comme destination de leurs dépenses d’investissement qu’aux trimestres précédents. 41 % des dirigeants des PME / TPE l’invoquent (soit −6 points par rapport au point haut de début d’année, mais toujours nettement supérieur au niveau observé pré pandémie).
Cette proportion est proche des moyennes observées avant pandémie, aussi bien en ce qui concerne le financement de l’exploitation courante (stable à 21 %) que celui des dépenses d’investissement (−1 point à 17 %).
...même si elles restent moins prégnantes qu’avant crise sanitaire (55 % en moyenne en 2019).
Les inquiétudes relatives à la demande (actuelle ou future) sont une préoccupation aussi importante, citées également par 50 % des dirigeants (stable sur le trimestre).
Les tensions sur les approvisionnements (prix, délais de livraison, etc.) s’atténuent encore un peu plus. 49 % des dirigeants déclarent y être confrontés (−3 points).
S’agissant des seules perturbations sur les chaines d’approvisionnement, notamment de fournisseurs étrangers, 31 % des dirigeants déclarent en avoir rencontrées depuis 2020. Parmi eux, 61 % (soit 19% des dirigeants) ont pris des mesures pour les contenir, notamment en augmentant leur niveau de stocks ou en diversifiant leurs chaînes d’approvisionnement.
La majorité des dirigeants estiment que les investissements réalisés ont été correctement proportionnés (61 % d’entre eux, 80 % parmi ceux ayant réalisé des investissements au cours des 3 dernières années). 12 % des dirigeants perçoivent en revanche un déficit d’investissement et 2 % estiment à l’inverse avoir surinvesti. Les 25 % restants ne savent pas évaluer ex-post si le calibrage de leurs investissements était adéquat. Une estimation de gap d’investissement suggère que celui-ci est plus important dans la digitalisation et robotisation, la R&D et innovation ou encore l’environnement. Il s’y est toutefois réduit par rapport à fin 2021 (là où il est resté stable pour l’ensemble des investissement). Il est le plus élevé dans l’intelligence artificielle.
La dynamique d’investissement se maintiendrait globalement à horizon 5 ans. 16 % des dirigeants prévoient d’accélérer leurs investissements contre 15 % de les ralentir et 36 % de les maintenir. La dynamique d’investissement est plus porteuse dans la digitalisation et robotisation, la R&D et innovation ou encore l’environnement, où le déficit d’investissement apparaît plus important. 36 % des dirigeants constatant un déficit d’investissement prévoient d’accélérer leurs investissements.
L’environnement économique est de loin le principal frein pesant sur les décisions d’investissement (le climat des affaires pour 59 % des dirigeants, la faiblesse de la demande anticipée pour 30 % d’entre eux), suivi par les contraintes de financement et le manque de compétences.
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