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Les indicateurs de trésorerie (actuelle et future) sont en amélioration ce trimestre. L’indicateur relatif à la situation actuelle dépasse légèrement sa moyenne d’avant crise. Alors que les tensions d’approvisionnement se relâchent, le solde d’opinion relatif à la trésorerie des trois prochains mois gagne 7 points à −12, frôlant sa moyenne de long terme.
La proportion de chefs d’entreprise ayant l’intention d’investir est stable ce trimestre et par rapport à 2022. Les montants investis demeureraient restreints. A -2, le solde d’opinion perd 4 points sur un an et reste nettement en-dessous de sa moyenne d’avant crise sanitaire (+7 sur 2017-2019).
Le motif environnemental pour les investissements reste très important, il est cité par 40 % des dirigeants (−2 pts par rapport au précédent trimestre).
Les difficultés de recrutement restent de loin le premier frein à l’activité des PME et TPE. Elles sont citées par 56 % des dirigeants (−1 pt ce trimestre).
Stables ce trimestre, les difficultés liées à des coûts et des prix trop élevés restent en 2ème position (41 % des dirigeants).
Les tensions d’approvisionnement (prix, délais de livraison, etc.) se relâchent légèrement. La part des dirigeants jugeant qu’elles affectent sensiblement leur activité perd 4 pts à 36 %. Les contraintes liées au niveau de la demande se tassent (−2 pts) après une hausse continue depuis 1 an et demi.
Les entreprises répondent à ces obstacles principalement en modifiant leur organisation (60 %) ou en adaptant leur politique de recrutement (40 %). Néanmoins 30 % seraient amenées à restreindre leur activité
84 % des entreprises concernées par ces tensions de recrutement comptent augmenter les salaires en 2023 (+11 points par rapport aux autres entreprises).
Les raisons principales sont l’absence de candidat, suivie par l’inadéquation des postulants avec l’offre d’emploi (manque de qualification et d’expérience en particulier).
60 % des dirigeants prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2023, une proportion quasi-stable par rapport à février (−1 pt). Les hausses de prix anticipées en 2023 surcompensent les hausses de salaires prévues (+4,3 % en moyenne contre +3,8 %). Les coûts hors salaires restent néanmoins élevés. 39 % des dirigeants se préparent à une dégradation de leur marge nette cette année (-9 points depuis le trimestre dernier).
L’instabilité politique freine l’investissement : 2 PME sur 3 reportent ou annulent leurs projets face aux incertitudes gouvernementales.
La 81e enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab révèle que les TPE-PME n’échappent pas au contexte économique marqué par une demande affaiblie et un haut degré d’incertitudes.
L’économie française tourne au ralenti cette année, et les Entreprises de Taille Intermédiaire ne font pas exception. Voici 6 enseignements clés de la nouvelle enquête de conjoncture signée Bpifrance Le Lab.
Bpifrance Le Lab a le plaisir de vous convier à une matinée consacrée aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), un maillon clé de notre économie.
Les tensions diplomatiques entre le gouvernement américain et l’Amérique latine1, en particulier s’agissant des questions migratoires, sont source d’inquiétude pour la zone et ne font qu’approfondir la méfiance de nombre de leaders latino-américains vis-à-vis de la nouvelle politique américaine. Ces tensions et l’incertitude qu’elles engendrent pourraient pousser certains pays de la région à se tourner vers d’autres partenaires. La Chine pourrait dès lors en profiter pour étendre encore son influence dans la région et l’Union européenne, renforcer les liens commerciaux existants, et accéder à des ressources minières stratégiques.
Au second trimestre 2025, les TPE et PME sont préoccupées par l’insuffisance de la demande et l’incertitude politique et économique.