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Soit +15 points par rapport à septembre et +26 points par rapport à février. Cette part s’élève à 64 % pour 2023. Qu’elles aient augmenté ou non les salaires de leur collaborateurs, l’évolution salariale moyenne dans les PME/TPE est de +3,9 % cette année et serait de +2,6 % pour 2023. 58 % des dirigeants envisagent d’augmenter ou ont augmenté leurs prix de vente en 2022 (−2 points). La hausse moyenne (comprenant les PME/TPE ne prévoyant pas de hausse de prix) est de +5,0 %. Pour 2023, ils sont 62 % à prévoir d’augmenter leurs prix pour une augmentation moyenne de +3,8 %. 71 % des PME/TPE rencontrant des difficultés d’approvisionnement prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2022.
Les coûts et les prix trop élevés arrivent en deuxième position, cités par 43 % des dirigeants (+2 points sur le trimestre et +15 points sur un an). Moins citées, les contraintes de demande sont toutefois en hausse ce trimestre et significatives. La part des dirigeants déclarant avoir des difficultés d’approvisionnement perd 4 points à 74 %. Les dirigeants s’attendent néanmoins à ce que ces difficultés se poursuivent : 41 % d’entre eux pensent qu’elles ne se résorberont pas avant au moins 1 an.
C’est du côté de l’électricité que les économies d’énergie semblent les plus aisées à mettre en place : 56 % des PME/TPE utilisatrices pensent être en mesure de réduire leur consommation électrique sans incidence sur l’activité (vs 36 % pour le pétrole et 35 % pour le gaz). En revanche, seule une faible minorité de TPE/PME déclarent pouvoir réduire de 10 % ou plus leur consommation d’énergie sans impact sur leur activité (6 % pour le gaz, 10 % pour l’électricité et 11 % pour le pétrole).
Ces investissements sont en majorité destinés au tri ou recyclage des déchets (61 %) ou au changement du parc automobile (43 %). 35 % comptent en réaliser dans les trois prochaines années, principalement dans un objectif de changement du parc automobile (44 %) et pour l’achat d’équipements plus performants énergétiquement (43 %). Ce sont avant tout des investissements de conviction (65 % du fait de la sensibilité du dirigeant).
Les dirigeants de PME/TPE font part d’une dégradation de leur trésorerie au cours des 3 derniers mois (solde d’opinion à −24 points). Leur situation actuelle de trésorerie se détériore en conséquence, ainsi que l’opinion sur les perspectives de trésorerie à court terme (le jugement sur la trésorerie actuelle se dégrade de 3 points, à −16 et l’indicateur relatif à l’évolution de la trésorerie future perd 4 points, à −21). Seuls 11 % des dirigeants rapportent une amélioration de leur trésorerie passée. 32 % des dirigeants font part d’une détérioration de leur trésorerie future (soit une hausse de deux points).
La part de ceux qui estiment que leurs dépenses d’investissement seront en hausse cette année (19 % d’entre eux) recule de 7 points. La part des dirigeants qui indiquent que leurs dépenses d’investissement sont ou seront en baisse dans le même temps progresse (33 %, +4 points). Le renouvellement et/ou la modernisation des équipements et installations sont, toujours de loin, les principales destinations des dépenses d’investissement.
Malgré le contexte de hausse des taux, les dirigeants font part de conditions d’accès au crédit qui restent globalement favorables, que ce soit à court ou moyen terme. La part de dirigeants de PME/TPE qui déclarent rencontrer des difficultés de financement de leur exploitation courante est en hausse de deux points, à 18 %, se rapprochant ainsi des niveaux observés avant-crise. La proportion de dirigeants signalant des difficultés de financement de leurs investissements est stable, à 15 %, inférieure à son niveau atteint un an auparavant.
L’instabilité politique freine l’investissement : 2 PME sur 3 reportent ou annulent leurs projets face aux incertitudes gouvernementales.
La 81e enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab révèle que les TPE-PME n’échappent pas au contexte économique marqué par une demande affaiblie et un haut degré d’incertitudes.
L’économie française tourne au ralenti cette année, et les Entreprises de Taille Intermédiaire ne font pas exception. Voici 6 enseignements clés de la nouvelle enquête de conjoncture signée Bpifrance Le Lab.
Bpifrance Le Lab a le plaisir de vous convier à une matinée consacrée aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), un maillon clé de notre économie.
Les tensions diplomatiques entre le gouvernement américain et l’Amérique latine1, en particulier s’agissant des questions migratoires, sont source d’inquiétude pour la zone et ne font qu’approfondir la méfiance de nombre de leaders latino-américains vis-à-vis de la nouvelle politique américaine. Ces tensions et l’incertitude qu’elles engendrent pourraient pousser certains pays de la région à se tourner vers d’autres partenaires. La Chine pourrait dès lors en profiter pour étendre encore son influence dans la région et l’Union européenne, renforcer les liens commerciaux existants, et accéder à des ressources minières stratégiques.
Au second trimestre 2025, les TPE et PME sont préoccupées par l’insuffisance de la demande et l’incertitude politique et économique.
La politique de Donald Trump aurait des répercussions globalement modérées en Afrique Sub-saharienne. Certains pays et secteurs sont plus exposés.
Face aux multiples défis qui sont apparus ces cinq dernières années, l’industrie européenne a tenu bon au global, grâce à certains pays et certains secteurs. Lesquels ? Ce Flash Eco décrypte.
26 % des chefs d’entreprise prévoient d’annuler leurs projets d’investissement en raison de la situation politique incertaine.