Les TPE-PME anticipent une croissance moyenne de leur chiffre d’affaires à +4,9 % en 2022, mais en ralentissement après un net rebond l’an passé (+ 7 %). Les difficultés d’approvisionnement freinent la reprise: 62 % des TPE-PME jugent qu’elles affectent leur activité. Malgré tout, les embauches resteraient très encourageantes. L’indicateur atteint même son plus haut niveau depuis 2001. Cependant pour 2023 le contexte demeure incertain : 40 % des TPE-PME déclarent n’avoir aucune visibilité sur l’évolution des difficultés d’approvisionnement et 43 % estiment qu’elles dureront plus d’un an. 70 % des dirigeants sont moyennement voire très inquiets des risques de conflits géopolitiques compte tenu de la guerre en Ukraine.
Pour 36 % des TPE-PME, leur transition écologique et énergétique (TEE) serait source d’opportunité. Toutefois, des divergences existent selon la taille : 46 % des PME (10 à 250 salariés) envisagent leur transition comme tel, une part bien plus élevée que pour les TPE (moins de 10 salariés, 34 %). Les TPE-PME des Services et de l’Industrie sont les premières à l’envisager comme tel (respectivement 41 % et 37 %). Celles du Transport et du Tourisme sont moins convaincues (respectivement 29 % et 26 %). Par ailleurs la TEE serait également source de risque et ce, pour un tiers des TPE et 29 % des PME. C’est le cas, en particulier, de 60 % des entreprises du Transport et 41 % dans le Tourisme, en partie lié à la hausse des prix des intrants.
Les PME du Tourisme affichent le plus fort rebond d’activité à la mi-2022, après une année 2021 au ralenti, rythmée par les vagues épidémiques et pénalisée par une reprise seulement partielle du tourisme international. Elles sont 68 % à prévoir une hausse de leur chiffre d’affaires cette année (42 % tous secteurs confondus). Dans l’Industrie, l’indicateur s’élève à +35 (stable sur 1 an) et reste largement au-dessus de sa moyenne de long-terme.
Ces deux secteurs seront pénalisés par les difficultés d’approvisionnement et l’accélération des prix, pesant sur le pouvoir d’achat des ménages dans un contexte très inflationniste. Les dirigeants sont moins nombreux qu’il y a 1 an à anticiper une hausse plutôt qu’une baisse de leur activité: les soldes d’opinion relatifs à l’activité s’établissent à respectivement +8 et +9 pour 2022 (après +22 et +23 pour 2021).
La bonne dynamique de l’emploi concerne tous les secteurs, y compris le Tourisme, pour lequel l’indicateur relatif aux intentions d’embauche est positif pour la 1ère fois depuis le début de la crise sanitaire. De plus, les créations d’emploi seraient plus vigoureuses chez les PME d’au moins 10 salariés et celles tournées vers l’international. Pourtant, les difficultés de recrutement continuent de s’intensifier : 84 % des chefs d’entreprise ayant cherché à recruter déclarent avoir rencontré des difficultés pour le faire (75 % il y a 1 an ) et 47 % signalent de grandes difficultés (35 % il y a 1 an). Ces chiffres sont proches des niveaux observés avant la crise sanitaire (respectivement 87 % et 49 % fin 2019).
Retrouvez la série longue de données pour notre enquête de conjoncture auprès des PME de Juillet 2022.
Access here our 75th half-yearly SME business climate survey : Erosion of business prospects for 2022 and 2023.
En 2022, les TPE et les PME de deux régions sont boostées par la reprise du Tourisme : Ile de France et la région Sud. C'est moins optimiste pour les Hauts-de-France, le Grand-Est et la Bretagne qui étaient déjà moins dynamique en 2021.
En 2022 les PME anticipent une activité dans le Tourisme particulièrement dynamique. En revanche, elle ralentirait dans la Construction et le Commerce, pénalisés par les difficultés d’approvisionnement et la hausse de l’inflation.
Retrouvez la série longue de données pour notre enquête de conjoncture auprès des PME de Juillet 2022.
Access here our 75th half-yearly SME business climate survey : Erosion of business prospects for 2022 and 2023.
En 2022, les TPE et les PME de deux régions sont boostées par la reprise du Tourisme : Ile de France et la région Sud. C'est moins optimiste pour les Hauts-de-France, le Grand-Est et la Bretagne qui étaient déjà moins dynamique en 2021.
En 2022 les PME anticipent une activité dans le Tourisme particulièrement dynamique. En revanche, elle ralentirait dans la Construction et le Commerce, pénalisés par les difficultés d’approvisionnement et la hausse de l’inflation.
Les prévisions d'activité et d'embauche restent positives pour 2022 malgré les tensions d'approvisionnement. A plus long terme, 2 ETI sur 3 considèrent la transition écologique et énergétique comme une source d’opportunité et 70% envisagent d’accroitre leurs investissements verts dans les cinq prochaines années.
Près de la moitié des dirigeants de TPE-PME anticipe un impact fort de la guerre en Ukraine sur leur activité, celle-ci exacerbe notamment leurs difficultés d’approvisionnement
50 % des dirigeants comptent augmenter les salaire et 58% prévoient d’augmenter leurs prix cette année. Les augmentations de prix et de salaires seraient en grande majorité plus importantes que celles octroyées en moyenne avant crise.
Après avoir subi un choc en 2020, les TPE-PME tablent sur une hausse de +7 % en moyenne de leur CA en 2021. Face au rebond conséquent de l’activité, elles continuent d’embaucher : 82 % déclarent percevoir des difficultés pour recruter le personnel dont elles ont besoin.
Baromètre Bpifrance Le Lab et Rexecode : les TPE-PME font toujours part d’une situation de trésorerie favorable et d’intentions d’investissement solides mais les difficultés de recrutement et d'approvisionnement affectent d’ores et déjà le niveau de l’activité des entreprises.
Malgré les perspectives d’arrêt des aides d’urgence aux entreprises et la forte hausse des prix de nombreuses matières premières, les PME et TPE ne semblent dans l’ensemble pas inquiètes quant à l’évolution future de leur trésorerie.