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15 % des PME exportent régulièrement et 12 % occasionnellement. Dans l’industrie, la proportion de PME exportatrices grimpe à 54 %. En France, ce sont les régions transfrontalières qui comptent le plus de PME exportatrices (frontière partagée avec la Belgique, l’Allemagne et l’Italie), avec l'Île-de-France. Les chefs d’entreprise visent en large majorité l’Union européenne comme destination de leurs exportations.
41 % des PME exportatrices ont connu une hausse de leur chiffre d’affaires en 2023. Leur chiffre d'affaires a progressé de +1,6 % contre -0,1% pour les PME non exportatrices. Elles ont pu en parallèle augmenter leur effectif salarié.
De plus, les perspectives des PME exportatrices pour l'année 2024 sont plus prometteuses que celles des entreprises non-exportatrices.
2024 s'annonce prometteuse pour l'exportation. 23 % des PME ont l'intention d'exporter. Les PME sont plus nombreuses à anticiper une hausse de leurs exportations (19%) qu'une baisse (11%). Des PME sans expérience à l'export comptent sauter le pas : un tiers des PME ayant cherché à exporter par le passé sans succès, ont l'intention d'exporter en 2024. L'Union Européenne est de loin la permiére destination visée, et même la seule pour 41% des PME.
Les facteurs soutenant la compétitivité des PME sont majoritairement d’ordre interne, tels que la qualité des produits et/ou services, le service client, la notoriété des produits et/ou service et le degré d’innovation.
À l’inverse, le coût du travail et la fiscalité sont pointés par près de la moitié des dirigeants comme handicaps, pesant sur leur compétitivité vis-à-vis de leurs concurrents étrangers.
27 % des PME ayant une forte expérience identifient principalement les coûts de prospection comme obstacle majeur. S’y ajoutent la complexité administrative (26%) et les risques liés aux délais de paiement, aux impayés et aux défauts (24%). Ces défis diffèrent selon la destination des exportations.
Pour les PME sans expérience à l'export, le principal obstacle pour se lancer est de loin la taille de leur entreprise, jugée trop petite pour exporter pour la moitié d'entre elles. Viennent ensuite le manque de compétences et la complexité administrative (cités chacun par 19% d'entre elles). Plus de détail dans le PDF de l’enquête.
Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition élu Président du Sénégal, souhaite renforcer l’autonomie et la souveraineté du pays. Quelles conséquences pour le Sénégal ?
La trésorerie et les conditions de financement des TPE et PME se détendent en ce début d'année. Cette édition présente un focus sur le SMIC, ses augmentations et l'impact sur les salaires proches.
Les élections prochaines pourraient avoir des conséquences économiques plus ou moins sévères et accentuer, dans certains pays émergents, les risques politiques.
Interrogées sur leurs perspectives pour cette nouvelle année, les chefs d’entreprise s’attendent à une activité ralentie (-2 points sur l’indicateur, l’éloignant de sa moyenne de long terme).
Ce trimestre, les contraintes de demande freinent l'activité des TPE / PME et accroissent la vigilance des chefs d'entreprise au sujet de la situation de trésorerie.
La population jeune et nombreuse de l’Inde pourrait bien séduire les entreprises désireuses de produire à bas coûts, à l’heure où l’industrie chinoise est affaiblie par la crise Covid.