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Plutôt épargnées par le phénomène en 2022, 3/4 des PME/TPE anticipent une augmentation des prix de l’électricité en 2023. Cette hausse du prix de l’énergie participerait à la dégradation de leur marge. Les dispositifs d’aide face à ces tensions sont encore méconnus des chefs d’entreprise.
Les difficultés de recrutement, premier frein à l’activité des PME et TPE, sont citées par 57 % des dirigeants. Ensuite viennent les coûts et les prix trop élevés (41 % des TPE et PME sont concernées, +9 points sur un an). En troisième position, les dirigeants estiment que la demande se dégrade et impacte négativement leur activité (près de 37 % d’entre eux, soit +7 points sur un an).
En conséquence, 1/3 des TPE/PME envisage de réduire leur marge cette année.
La proportion des TPE et PME (61 %) comptant augmenter les prix de vente est stable depuis le baromètre d’Octobre 2022. L’augmentation moyenne des prix serait de +4,3 %, contre +3,8 % anticipé en octobre dernier.
En parallèle, la dynamique d’augmentation des salaires se poursuivrait : 72 % des dirigeants prévoient de les augmenter en 2023 (+8 points par rapport par rapport à octobre dernier). En moyenne, l’évolution salariale serait de +3,5 %, soit près d’un point de plus que prévu en octobre 2022.
71 % des dirigeants font toujours face à des difficultés d’approvisionnement mais la part estimant que cela affecte leur activité est en forte baisse (56 %, soit -11 points par rapport au trimestre précédent).
Les difficultés d’approvisionnement se stabilisent : 61 % les considèrent stables sur les trois derniers mois (dans le précédent baromètre , 37 % des dirigeants les considéraient en intensification).
Si les dirigeants TPE/PME anticipent une dégradation de leur trésorerie, ils sont un peu moins inquiets qu’au trimestre précédent en raison notamment de l’assouplissement des difficultés d’approvisionnement. L’indicateur d’évolution de la trésorerie, établi à -19, s’améliore de 2 points après 5 trimestres de baisses consécutives. Par ailleurs, l’accès au financement de la trésorerie est toujours estimé facile.
Un chiffre en hausse sur le trimestre (49 % au quatrième trimestre de 2022, pour l’année 2022). Si le solde d’opinion quant à l’évolution des montants investis reste négatif (−4) il est en franche hausse sur le trimestre (+10 points).
Comme habituellement, le renouvellement et/ou la modernisation des équipements et installations sont, de loin, les principales destinations des dépenses d’investissement. Le motif environnemental arrive en troisième raison : 42 % des dirigeants citent ce motif comme moteur d’investissement (contre une moyenne historique de 25 %).
Toutefois, les entreprises rendent compte d’un durcissement d’accès au crédit d’investissement.
Ce trimestre, les contraintes de demande freinent l'activité des TPE / PME et accroissent la vigilance des chefs d'entreprise au sujet de la situation de trésorerie.
Le MACF vise à préserver la compétitivité des entreprises industrielles qui ne pourront bientôt plus bénéficier de permis gratuits à émettre du CO2. Les impacts à anticiper en tant qu'entreprise.
Les chefs d’entreprises revoient les augmentations de prix et de salaires à la baisse en cette rentrée, confirmant le ralentissement de l’inflation.
Confrontées à des contraintes de production persistantes et un tassement de la demande, les TPE et PME prévoient un net ralentissement de leur activité en 2023 mais l’emploi serait plus résilient.