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Si les contraintes de production sont en repli, 42 % des ETI citent les perspectives de demande dégradées comme l’un des principaux freins à la bonne marche de leur activité, c’est 11 points de plus que l’an dernier. Dans ce contexte, le solde prévisionnel relatif à l’activité perd 6 points sur un an, pour s’établir à +30, tandis que celui relatif à l’emploi en France diminue de 8 points, pour s’établir à +26. Les ETI de l’Industrie / Construction ralentiraient le plus fortement cette année.
Si l’essentiel du chiffre d’affaires des ETI est réalisé en France, près de la moitié des ETI ont une activité à l’export et près d’1 ETI sur 3 a au moins une filiale à l’étranger. Or, ces deux canaux montrent des signes de ralentissement : l’indicateur prévisionnel relatif à l’évolution de l’activité en UE s’est replié de 6 pts, et celui concernant l’évolution du chiffre d’affaires réalisé hors UE de 5 pts, tandis que le solde relatif aux embauches à l’étranger, dans les filiales, perd 9 points.
Près d’1 ETI sur 3 utilise l’IA générative même si, à ce stade, son usage reste pour l’essentiel occasionnel. Néanmoins, pour 61 % des dirigeants, cette technologie pourrait avoir un impact positif, voire très positif, sur la productivité dans leur entreprise.
Les ETI sont 8 % de plus à prévoir une dégradation de leur situation de trésorerie qu’une amélioration en 2024, une proportion similaire à celle observée l’an dernier et inférieure de 5 points à sa moyenne historique. Par secteur, l’indicateur prévisionnel de trésorerie se dégrade fortement dans l’Industrie / Construction quand il s’améliore dans de Commerce / Transport / Tourisme et est quasi stable dans les autres Services.
Environ 1 ETI sur 5 déclarent avoir rencontré des difficultés pour accéder à un crédit d’investissement ou de trésorerie, une part relativement similaire à l’an dernier. Les contraintes de bilan (manque de fonds propres et endettement excessif) constituent un frein un peu plus prégnant à l’accès au crédit, surtout dans l’Industrie / Construction.
L’indicateur prévisionnel perd en effet 8 points sur un an, à +10, soit un niveau inférieur de 10 points à sa moyenne de longue période. Contrairement à l’activité, l’investissement dans l’Industrie / Construction résisterait davantage que dans les autres secteurs.
Près d’1 ETI sur 3 prévoit d’augmenter ses investissements verts en 2024 (contre seulement 4 % les baisser), et près de 2 ETI 3 déclarent souhaiter les accroître au-delà de cette année. Toutefois, peu d’entreprises ont quantifié, même approximativement, le montant total des investissements nécessaires à leur décarbonation.
Autour de 30 % des ETI sont incertaines quant à l’impact de la décarbonation sur leur compétitivité à l’étranger. Si 56 % des ETI anticipent un impact neutre voire positif sur leur part de marché en France, elles sont, en revanche, 19 à 21 points de moins à anticiper ce type d’impact s’agissant des parts de marché à l’étranger (37 % pour l’UE et 35 % hors UE).
L’instabilité politique freine l’investissement : 2 PME sur 3 reportent ou annulent leurs projets face aux incertitudes gouvernementales.
La 81e enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab révèle que les TPE-PME n’échappent pas au contexte économique marqué par une demande affaiblie et un haut degré d’incertitudes.
L’économie française tourne au ralenti cette année, et les Entreprises de Taille Intermédiaire ne font pas exception. Voici 6 enseignements clés de la nouvelle enquête de conjoncture signée Bpifrance Le Lab.
Bpifrance Le Lab a le plaisir de vous convier à une matinée consacrée aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), un maillon clé de notre économie.
Les tensions diplomatiques entre le gouvernement américain et l’Amérique latine1, en particulier s’agissant des questions migratoires, sont source d’inquiétude pour la zone et ne font qu’approfondir la méfiance de nombre de leaders latino-américains vis-à-vis de la nouvelle politique américaine. Ces tensions et l’incertitude qu’elles engendrent pourraient pousser certains pays de la région à se tourner vers d’autres partenaires. La Chine pourrait dès lors en profiter pour étendre encore son influence dans la région et l’Union européenne, renforcer les liens commerciaux existants, et accéder à des ressources minières stratégiques.
Au second trimestre 2025, les TPE et PME sont préoccupées par l’insuffisance de la demande et l’incertitude politique et économique.