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La trésorerie des PME / TPE s’est dégradée au cours des 3 derniers mois mais la situation de trésorerie demeure relativement confortable (76 % la jugent « normale » ou « aisée », une proportion en baisse de 4 pts sur le trimestre mais bien supérieure à la moyenne d’avant crise). Les dirigeants s’attendent à une poursuite de la correction ces 3 prochains mois à un rythme modéré, l’indicateur sur l’évolution future perdant 3 points à −10.
59 % des dirigeants comptent investir cette année (55 % il y a un an pour l’année 2021). Les dépenses d’investissement restent dynamiques mais en léger ralentissement. Le renouvellement et la modernisation des équipements demeurent la principale destination de l’investissement. Viennent ensuite les motifs d’introduction de nouveaux produits ou services et l’extension de la capacité de production. Le motif environnemental pour l’investissement continue de gagner en importance. Il est cité par 34 % des dirigeants, une proportion en hausse de 11 points par rapport à la période pré-pandémie.
Les difficultés de recrutement restent la première préoccupation des dirigeants, citées par 57% d’entre eux, suivies par les coûts et les prix trop élevés qui continuent leur progression (cités par 32 % des dirigeants de PME / TPE, +4 points par rapport au trimestre précédent). Ces derniers semblent peser sur la trésorerie des entreprises. Cette progression intervient dans un contexte de tensions accrues sur les approvisionnements, qui concernent 73 % des répondants. 63 % déclarent que ces tensions limitent l’activité de leur entreprise, dont 18 % fortement, des proportions en hausse depuis octobre dernier (58 % dont 15 % fortement alors). 59 % des dirigeants qui rencontrent des difficultés d’approvisionnement estiment qu’elles se sont intensifiées au cours des 3 derniers mois, une proportion toutefois en baisse (73 % au T4 2021).
La moitié des dirigeants anticipent d’augmenter le salaire de leurs collaborateurs en 2022 et 63 % d’entre eux prévoient des augmentations salariales plus importantes que celles octroyées en moyenne avant la crise. La première motivation des dirigeants pour augmenter les salaires est de fidéliser leurs collaborateurs (citée par 75 % d’entre eux). Les dirigeants qui ne prévoient pas d’augmenter les salaires le justifient avant tout par les résultats insuffisants de leur entreprise (57 %). 58 % des dirigeants prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2022. La hausse serait plus importante qu’en moyenne avant crise pour 88 % d’entre eux, 38 % les laisseraient inchangés et 4 % prévoient de baisser leurs prix de vente. Les dirigeants rencontrant des difficultés d’approvisionnement sont plus nombreux à prévoir une hausse de leur prix de vente cette année (67 %). Les hausses de prix anticipées surcompensent les hausses de salaires prévues (+3,8 % en moyenne vs +2,2 %). 72 % des dirigeants prévoient une évolution de leurs prix de vente supérieure à celle des salaires de leurs collaborateurs en 2022. Néanmoins, 34 % des dirigeants anticipent une dégradation de leur marge nette cette année (27 % une légère baisse, 7 % une franche baisse), sous-entendant qu'ils font par ailleurs face à une hausse de leurs coûts hors salaires supérieure à la hausse anticipée des prix. 18 % anticipent à l’inverse une amélioration de leur marge nette en 2022 et 48 % une stabilisation de celle-ci.
La part de dirigeants de PME / TPE qui déclarent rencontrer des difficultés de financement de leur exploitation courante se maintient à bas niveau (14 %). La proportion des dirigeants signalant des difficultés de financement de leurs investissements baisse à 15 % (−2 points sur le trimestre) et retrouve les niveaux observés avant crise.
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La trésorerie et les conditions de financement des TPE et PME se détendent en ce début d'année. Cette édition présente un focus sur le SMIC, ses augmentations et l'impact sur les salaires proches.
27 % des PME ont exporté au cours des 5 dernières années. Ces entreprises pourrait être la clé pour réduire le déficit commercial français.
Interrogées sur leurs perspectives pour cette nouvelle année, les chefs d’entreprise s’attendent à une activité ralentie (-2 points sur l’indicateur, l’éloignant de sa moyenne de long terme).