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Les dirigeants de PME-ETI sont plus confiants en l’avenir que les jeunes. Conscients des enjeux environnementaux et sociétaux, ils ont foi en la technologie pour y répondre et sont prêt à agir.
En effet, ils se montrent optimistes (à 35 %) et déterminés (à 54 %), contre respectivement 25 % et 28 % des jeunes. C’est une preuve de leur foi dans l’action qui les définit en tant que chefs d’entreprise.
Du côté des jeunes, l’avenir leur inspire davantage de crainte (30 % contre 7 % des dirigeants) et de nostalgie (17 % contre 4 % des dirigeants). Hétérogène, cette jeunesse paraît tiraillée entre deux aspirations : la quête de confort matériel dans la continuité de l’existant et la volonté de faire muter profondément la société.
Dirigeants (76 %) et jeunes (68 %) s’accordent dans la volonté d’accentuer les actions menées en faveur de l’environnement, aux niveaux individuels et collectifs, quitte à revoir leurs habitudes ou leur confort de vie. En cohérence avec les précédents travaux de Bpifrance Le Lab , 78 % des dirigeants estiment d’ailleurs que la technologie devrait en priorité se focaliser sur les enjeux climatiques, environnementaux et de biodiversité.
Enfin cet engagement est un atout pour attirer les talents : 63 % des jeunes estiment que les entreprises devraient privilégier des engagements sociaux et environnementaux à un strict développement économique. On atteint même 74 % en isolant les jeunes de profil Bac+5.
Dirigeants (50 %) et jeunes (35 %) estiment que les entreprises ont un rôle majeur à jouer pour construire une société meilleure. 68 % des dirigeants déclarent d’ailleurs utiliser les ressources de leur entreprise pour agir sur la société.
Si le travail représente une source d’épanouissement personnel pour sept dirigeants sur dix, les jeunes en ont une approche plus utilitaire. 61 % d’entre eux considèrent d’abord le travail comme une condition d’intégration à la société ou un moyen d’atteindre l’autonomie financière.
Pour créer l’entreprise de demain, jeunes et dirigeants doivent pouvoir créer une dynamique commune. Pourtant, une incompréhension demeure : les dirigeants ont une image faussée des jeunes, tandis que les 18-25 ans ne comprennent pas ce que les chefs d’entreprise attendent d’eux : 39 % des dirigeants prêtent aux 18-25 ans l’intention de courir de poste en poste. En réalité 13 % des interrogés de cette génération abondent dans ce sens. Les jeunes en quête d’un emploi salarié souhaitent avant tout s’inscrire dans la durée. À l’inverse, les 18-25 ans sous-estiment la volonté des dirigeants de recruter des profils faisant bouger les lignes. C’est pourtant la première qualité recherchée par 30 % des dirigeants.
Le digital continue de se développer dans toutes les facettes de la société. Cependant, les dirigeants comme les jeunes souhaitent que cette vague de digitalisation, qui concerne particulièrement les achats, les réseaux sociaux et le travail, ne vienne pas éroder le lien social physique. 16 % des dirigeants et 23 % des 18-25 ans considèrent même que le travail à distance dégrade les liens sociaux.
Autre preuve que le lien physique restera important à l’avenir : 67 % des dirigeants et 44 % des jeunes affirment que le lieu de travail doit avant tout être un endroit de partage et de socialisation entre individus.
Du côté des dirigeants, 38 % estiment que les décisions doivent principalement revenir aux politiques et 28 % à des experts, contre respectivement 13 % et 14 % des jeunes de 18-25 ans. Ces jeunes aspirent à une démocratie plus directe et participative : 73 % d’entre eux estiment que la prise de décision doit principalement s’appuyer sur les citoyens et la société civile au travers de consultations et de référendums. Pour eux, la société de demain devrait donc s’orienter vers plus de participation directe des individus pour agir sur les enjeux sociétaux prioritaires.
L'étude Dessiner la société de demain, en bref et en motion.
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