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L’activité des TPE et PME reste dynamique dans le tourisme (solde d’opinion à +57, soit +40 points sur un an) et, dans une moindre mesure, les Transports (+44, soit +12 points sur un an) malgré un ralentissement dans les autres secteurs, notamment le Commerce et la Construction. Le ralentissement est cependant moins marqué dans le secteur de l’industrie. Les entreprises exportatrices et innovantes sont les plus dynamiques.
Côté emploi, les TPE et PME font toujours face à des difficultés de recrutement ; les embauches se tassent légèrement sur ce deuxième semestre. Les créations d’emploi seraient plus allantes chez les PME d’au moins 10 salariés et celles tournées vers l’international. S’ils sont moins optimistes qu’il y a 6 mois quant à l’évolution de leurs effectifs, les dirigeant(e)s ont, en grande majorité, (72%) augmenté le salaire de leurs collaborateurs.
Si l’impact sur le résultat reste limité, la hausse des coûts de l’énergie pèse sur la situation financière des TPE et PME. Pour amortir le choc, les dirigeant(e)s ont été contraint(e)s de puiser dans leur PGE (57 % d’entre eux en ont consommé une grande partie (47 % il y a un an)) et ont répercuté cette hausse des coûts sur leurs prix de vente (72 % d’entre eux). Dans ce contexte d’incertitude, la situation de trésorerie des entreprises va continuer de se dégrader dans les 6 prochains mois (l’indicateur prévisionnel sur la situation de trésorerie recule de 3 points pour s’établir à −15, soit nettement sous sa moyenne de long terme (−4)).
Dans un contexte où les conditions d’accès aux financements se durcissent mais restent jugées encore favorables, l’investissement ralentit en 2022. La part des TPE-PME ayant investi ou qui envisagent de le faire en 2022 est stable sur un an (47 %), mais est inférieure à son niveau observé avant crise (51 % fin 2019). En raison d’un net resserrement de la politique monétaire en réaction à l’inflation, le coût du crédit est davantage cité comme principal obstacle à l’investissement ce semestre (34% contre 10% il y a un an).
Les TPE et PME se montrent pessimistes et la confiance des dirigeant(e)s n’est pas au beau fixe à l’approche de 2023. Les incertitudes restent présentes, en particulier quant à l’évolution des tensions sur les approvisionnements et de la facture énergétique. Les entreprises industrielles apparaissent d’ailleurs plus vulnérables aux hausses de prix de l’énergie. L’indicateur prévisionnel d’activité chute de 25 points sur un an à +6 et se retrouve inférieur de 11 points à sa moyenne de longue période. La forte incertitude entourant l’environnement économique, les difficultés d’approvisionnement, anticipées encore prégnantes, et la facture énergétique attendue en hausse, expliquent vraisemblablement ce repli.
Retrouvez la série longue de données pour notre enquête de conjoncture auprès des PME de janvier 2023.
Access here our 76th half-yearly SME business climate survey : SMEs are full of doubt regarding 2023
Une dégradation de la trésorerie et un ralentissement de l’activité et des embauches constaté pour les TPE-PME de la majorité des régions françaises.
Les difficultés d’approvisionnement et la hausse de la facture énergétique ont pénalisé l’activité des TPE-PME en 2022, qui a néanmoins fait preuve de résilience. L’activité et l’investissement sont attendus au ralenti pour 2023 dans l’ensemble des secteurs. L’emploi résisterait mieux.
Retrouvez la série longue de données pour notre enquête de conjoncture auprès des PME de janvier 2023.
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Une dégradation de la trésorerie et un ralentissement de l’activité et des embauches constaté pour les TPE-PME de la majorité des régions françaises.
Les difficultés d’approvisionnement et la hausse de la facture énergétique ont pénalisé l’activité des TPE-PME en 2022, qui a néanmoins fait preuve de résilience. L’activité et l’investissement sont attendus au ralenti pour 2023 dans l’ensemble des secteurs. L’emploi résisterait mieux.
L’instabilité politique freine l’investissement : 2 PME sur 3 reportent ou annulent leurs projets face aux incertitudes gouvernementales.
La 81e enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab révèle que les TPE-PME n’échappent pas au contexte économique marqué par une demande affaiblie et un haut degré d’incertitudes.
L’économie française tourne au ralenti cette année, et les Entreprises de Taille Intermédiaire ne font pas exception. Voici 6 enseignements clés de la nouvelle enquête de conjoncture signée Bpifrance Le Lab.
Bpifrance Le Lab a le plaisir de vous convier à une matinée consacrée aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), un maillon clé de notre économie.
Les tensions diplomatiques entre le gouvernement américain et l’Amérique latine1, en particulier s’agissant des questions migratoires, sont source d’inquiétude pour la zone et ne font qu’approfondir la méfiance de nombre de leaders latino-américains vis-à-vis de la nouvelle politique américaine. Ces tensions et l’incertitude qu’elles engendrent pourraient pousser certains pays de la région à se tourner vers d’autres partenaires. La Chine pourrait dès lors en profiter pour étendre encore son influence dans la région et l’Union européenne, renforcer les liens commerciaux existants, et accéder à des ressources minières stratégiques.
Au second trimestre 2025, les TPE et PME sont préoccupées par l’insuffisance de la demande et l’incertitude politique et économique.