Ce qu'il faut retenir

1

La situation de trésorerie des TPE et PME se dégrade légèrement

La situation de trésorerie s’est légèrement dégradée depuis la précédente enquête réalisée en mai 2024. L’indicateur relatif au jugement du niveau actuel de trésorerie baisse d’un point.
La situation de trésorerie des TPE et PME se tendrait davantage au cours des prochains mois. Les perspectives d’évolution future de la trésorerie s’obscurcissent (-7 points), effaçant ainsi leur embellie soudaine intervenue en mai dernier.

2

La part de TPE et PME comptant investir cette année est en baisse

46 % des dirigeants ont investi ou comptent investir cette année, une proportion en baisse sur le trimestre (−4 points) comme sur un an (57 % prévoyaient des investissements pour 2023 il y a un an). 

Dans un contexte économique jugé moins favorablement, le motif environnemental est bien moins souvent revendiqué comme motif d’investissement (-5 points sur un trimestre et -11 points depuis février 2024). L’investissement reste motivé en premier lieu par un objectif de renouvellement et de modernisation des installations.

3

Pour la plupart des TPE et PME, l’accès au crédit demeure facile

La part de dirigeants de PME / TPE rencontrant des difficultés d’accès au crédit reste limitée, que ce soit en ce qui concerne le financement de l’exploitation courante (en petite baisse à 20 %) et plus encore dans le cas des dépenses d’investissement (−2 points à 15 %).

4

Le bas niveau de demande freine la croissance des TPE et PME

Les difficultés liées au niveau de la demande ont surpassé les difficultés de recrutement au rang de la première contrainte s’exerçant sur l’activité des TPE et PME. 
Les inquiétudes relatives à la demande (actuelle ou future) sont citées par 55 % des dirigeants comme un frein à l’activité, contre 49 % pour les difficultés de recrutement.
L’exacerbation de la concurrence est plus fréquemment citée comme un frein à l’activité (31 %).
Les tensions sur les approvisionnements (prix, délais de livraison, etc.) s’atténuent encore un peu plus. 43 % des dirigeants déclarent y être confrontés (−6 points).

5

Les dirigeants de PME / TPE se montrent inquiets face à l’incertitude politique et révisent leurs projets d’embauche et d’investissement

La moitié des dirigeants craignent des conséquences négatives fortes de l’incertitude politique sur l’activité de leur entreprise. En conséquence, 36 % des chefs d'entreprise envisagent de reporter leurs projets d’investissement et 20 % de les annuler. Ces proportions s’élèvent à 28 % et 21 % pour les projets d’embauche. 

6

L’inflation ralentit au niveau des TPE et PME

Seulement 28 % des dirigeants ont augmenté les prix de vente ou envisagent de le faire en 2024. Cette proportion était de 36 % en février dernier. La hausse moyenne des prix de vente anticipée cette année tombe à 0,3 % (contre 1,2 % prévu en février et après +2,5 % estimé en 2023).

7

Des augmentations de salaires moins nombreuses et moins importantes en 2024 au sein des TPE et PME

La progression des salaires ralentit également puisque 58 % des dirigeants ont augmenté les salaires de leurs collaborateurs ou envisagent de le faire en 2024, soit six points de moins qu’en février dernier. La hausse moyenne des salaires anticipée s’établit à 2,1 % contre 2,6 % anticipé en février dernier , après 3,4 % estimé en 2023 et 3,9 % en 2022.

8

46 % des TPE et PME anticipent une baisse de leur marge pour 2024

C’est un peu plus qu’attendu en février (42 %) et qu’en 2023 (41 %). 17 % des PME / TPE prévoient à l’inverse une augmentation de leur marge nette cette année.