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La première étude "Entreprendre dans les quartiers : les conditions de la réussite", portait sur les réalités entrepreneuriales des quartiers prioritaires. Dans cette nouvelle étude, nous approfondissons ce travail avec des sources statistiques plus riches, pour fournir le premier panorama d’envergure sur ce sujet. La création d’entreprises en est au cœur, dont la période cruciale des 3 premières années de lancement d’un projet, déterminante pour sa pérennité et la création d’emploi.
Les entreprises créées dans ces territoires ont autant voire plus de chances que les autres d’être pérennes à 3 ans. Or, la dynamique de création d’entreprises y est moindre : le taux de création par habitant y est plus faible et les habitants sont moins sensibilisés à l’entrepreneuriat. Pour atteindre l’étape cruciale de l’immatriculation, il existerait un « effet de sélection » des entrepreneurs les plus motivés et préparés.
S’ils sont forts au moment de la création du projet, ils s’érodent pourtant au cours des 5 premières années d’exercice. Les entrepreneurs des quartiers ne sont pas plus ni moins accompagnés par des structures d’aides alors qu’ils éprouvent un plus fort sentiment de vulnérabilité que la moyenne. Ils pointent la difficulté à se repérer dans les structures existantes et le manque de spécialisation métier des conseillers.
C’est la conséquence d’obstacles spécifiques aux quartiers : il y existe un plafond de verre, qui ralentit le développement des entreprises. Celui-ci est à l’origine de 3 obstacles à la croissance : l’accès aux services bancaires, l’accès à un marché et des réseaux professionnels au-delà de l’ultralocalité, l’accès aux premières compétences entrepreneuriales pour une meilleure gestion quotidienne de l’entreprise.
La détermination, la connaissance du marché local et la solidarité sont des ressources clés pour les entrepreneurs des quartiers : elles constituent pour eux un capital social fort, et un puissant avantage pour la pérennisation de leur activité. Mais paradoxalement, la connaissance de leur marché local et la solidarité peuvent devenir un frein à la mobilité au-delà des frontières des quartiers.
Les entrepreneurs emploient ces nouvelles technologies pour améliorer leur accès à la connaissance et l’information. Elles facilitent les communications à l’international et activités d’import-export, contribuent à la diffusion de modèles entrepreneuriaux, permettent de dépasser les barrières de l’origine sociale, et favorisent le passage au statut d’indépendant grâce à la plateformisation de secteurs d’activité.
Les femmes entrepreneures dans les quartiers sont certes plus prudentes, mais leurs entreprises sont tout aussi pérennes et affichent aussi un taux de 77 % de survie à 3 ans. Elles représentent moins du tiers des entrepreneurs des quartiers et leur priorité est d’assurer leur propre emploi. Elles mobilisent moins de moyens au démarrage et occupent plus souvent une position salariée en parallèle.
Le progrès pour les dirigeants de PME-ETI et les citoyens : un décalage entre les avancées technologiques et le sentiment de régression socio-économique
Les PME et ETI familiales sont essentielles à l’économie française mais elles ne préparent pas suffisamment la transmission. Bpifrance Le Lab identifie des pistes pour attiser la flamme entrepreneuriale au fil des générations.
81 % des dirigeants de PME ont envisagé de mener un rachat d’entreprise sur les 5 dernières années. Une fois les obstacles dépassés, la croissance externe se révèle être un puissant stimulateur de développement. Une étude Bpifrance Le Lab et France Invest.
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La crise de la Covid-19 a accéléré certaines tendances comme le digital et la transition écologique. Comment poursuivre et accélérer ce mouvement vers une industrie innovante, exportatrice, créatrice de valeur et d’emplois dans les territoires français ?
Dans cette étude, Bpifrance Le Lab se focalise sur les différentes réactions des dirigeants de PME et ETI face à l'épreuve d'une crise. Quel a été leur vécu, les défis à relever et quelles réflexions adopter pour transformer une crise en source d'opportunités ?
Entreprendre dans les quartiers - Après un 1er travail d’évaluation réalisé par Bpifrance en 2015 sur son action dans les quartiers, Bpifrance Le Lab et Terra Nova ont voulu aller plus loin en 2016, afin de mieux comprendre la réalité économique de ces territoires, et des ZUS en particulier.
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Bien préparée, la transmission est un levier de croissance ! Ses enjeux sont plus vastes qu’une opération de transfert de capital : transfert du management, savoir-faire, culture d’entreprise… Bpifrance Le Lab rencontre des dirigeants d’ETI patrimoniales pour comprendre leurs aspirations et difficultés en tant que transmetteurs.
Peu utilisée et opposée à la croissance organique et R&D internes, la croissance externe est un levier de transformation pour l’entreprise : pour franchir des caps, rester dans le tempo du marché et renforcer la compétitivité. Bpifrance Le Lab déconstruit les craintes qui l’entourent.
Les PME/ETI manufacturières exemplaires dans leur démarche de réflexion stratégique, doivent s’imposer face au défaitisme au sujet de l’industrie française. Une étude réalisée avec le Cetim, la FIM, la FIEEC et Plastipolis.