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                Les ETI françaises anticipent un ralentissement de leur activité en 2023 (solde d’opinion à +36, en recul de 7 points sur un an). Elles sont en effet en proie aux difficultés de recrutement, à la hausse des coûts de production et au tassement des carnets de commandes. Les secteurs de l’industrie et de la construction seraient plus touchés car globalement plus exposés à ces contraintes.
1 ETI sur 4 prévoit une multiplication par deux ou plus du prix de la facture énergétique, notamment en raison de la renégociation des contrats à prix fixe avec les fournisseurs d’énergie. Pour une majorité des ETI, ces hausses ne contraignent pas l'activité mais pourraient entamer leur compétitivité. En effet 44 % des ETI pensent répercuter les augmentations des coûts de l'électricité sur les prix de vente. Les secteurs de l’Industrie et de la Construction sont les plus concernées.
Les perspectives de création d’emploi résistent en effet. La dynamique serait proche de celle d’avant crise. Elle s’accompagne de difficultés de recrutement pour les ¾ des ETI. Dans un contexte également marqué par l’inflation, la majorité des dirigeants (94 %) prévoit d’augmenter les salaires de leurs collaborateurs. 51 % prévoit une hausse supérieure à celle accordée en 2022. En moyenne, les salaires augmenteraient de 3,9 % dans les ETI.
Dans ce contexte, les ETI anticipent une baisse de leurs marges nettes (45 % des ETI) et une trésorerie moins favorable (solde d’opinion à -7, soit 9 points sous sa moyenne de long terme). Afin d’atténuer le choc, 67 % des ETI envisagent d’augmenter leurs prix de vente en 2023, ce qui devrait peser sur leur compétitivité.
L’indicateur prévisionnel relatif à l’investissement recule de 12 points par rapport à 2022, pour atteindre +18. Les investissements dédiés à la transition écologique et énergétique seraient un peu plus dynamiques que les investissements pris dans leur ensemble (leur poids dans les investissements totaux atteint 16 %, +2 points par rapport à 2022). 44 % des ETI investissent ou comptent investir pour réduire la facture énergétique.
Les projets de développement en France ou à l’étranger se maintiennent. 20 % d’ETI déclarent envisager de créer une filiale en 2023, une proportion stable par rapport à 2022. L’UE reste de loin la première zone d’implantation de filiales (70 % des projets d’implantation) mais la part à destination des pays d’Amérique du Nord et d’Asie est en nette hausse.
L’instabilité politique freine l’investissement : 2 PME sur 3 reportent ou annulent leurs projets face aux incertitudes gouvernementales.
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