Barometre pme lab rexecode mai 2021 impact crise financement entreprises Barometre pme lab rexecode mai 2021 impact crise financement entreprises

Ce qu'il faut retenir

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Une amélioration de la trésorerie des PME/TPE attendue dans les trois prochains mois

L’appréciation de la situation de trésorerie des PME / TPE plafonne à un niveau élevé. Elle est surtout attendue en amélioration dans les trois prochains mois par une proportion croissante de dirigeants de ces entreprises (18 % d’entre eux contre 10 % le trimestre dernier). 27 % des dirigeants anticipent toutefois qu’elle se dégraderait. Mais ils étaient 36 % dans ce cas le trimestre dernier et 82 % il y a un an.

2

57% des dirigeants comptent investir cette année : les intentions d'investissement des TPE/PME se renforcent

Les intentions d’investissement des PME / TPE progressent. 57 % des dirigeants comptent investir cette année, c'est 2 points de plus qu’en février 2021. Si le renouvellement et la modernisation des équipements demeurent la destination principale de l’investissement, le motif « environnemental » fait une percée, revendiqué par 35 % des chefs d’entreprise envisageant d’investir, c'est 9 points de plus que la proportion moyenne depuis le lancement de l’enquête en 2018 et 5 points de plus par rapport à février. Par ailleurs, la proportion de dirigeants ayant révisé à la hausse leurs projets d’investissement et d’embauches depuis le début de la pandémie est supérieure à celle de dirigeants les ayant purement et simplement annulés.

3

Seulement 14% des dirigeants déclarent avoir rencontré difficultés de financement de leur exploitation courante ce trimestre

Une petite divergence apparaît entre les conditions d’accès au financement de la trésorerie et à celui de l’investissement. La proportion de dirigeants de PME / TPE qui déclarent rencontrer des difficultés de financement de leur exploitation courante baisse à 14 %, soit sous sa moyenne relevée depuis 2018 (17 %). En revanche, 20 % de ces mêmes dirigeants signalent des difficultés de financement de leurs investissements par les établissements de crédit, une proportion supérieure à la moyenne (16 %).

4

Les difficultés de recrutement sont à nouveau un des principaux freins à la croissance cités par les dirigeants de PME/TPE

Gagnant 6 points ce trimestre, les difficultés de recrutement sont redevenues quasiment aussi importantes pour la croissance des PME / TPE que ne le sont les perspectives de demande dégradées, en baisse de 5 points (elles concernent respectivement 44 et 45 % des PME / TPE). Le niveau des coûts et des prix est une contrainte qui est plus fréquemment ressentie comme un frein à l’activité (19 % contre 11 % en février), potentiellement en lien avec la hausse des cours des matières premières.
 

5

Focus actualité : 28 % des dirigeants estiment que leur chiffre d’affaires aura égalé ou dépassé le niveau « normal » d’avant crise en 2021

Les anticipations des chefs d’entreprise semblent confirmer la reprise d’activité. 28 % d’entre eux estiment que leur chiffre d’affaires aura égalé ou dépassé le niveau « normal » d’avant crise en 2021; ils n’étaient que 18 % dans ce cas quand cette question leur avait été posée en octobre dernier pour 2020. Toutefois, 43 % d’entre eux pensent que la crise leur coûterait plus de 10 % de chiffre d’affaires. Si un peu plus de la moitié des dirigeants (52 %) estiment que leur activité pourrait revenir rapidement à la normale, 2 % envisagent une liquidation de leur entreprise (contre 4 % en octobre). Environ la moitié des chefs d’entreprise ont maintenu leurs projets d’investissement et d’embauche qu’ils avaient préalablement à la crise. Ils sont plus nombreux à déclarer les avoir même amplifiés qu’à les avoir purement et simplement annulés.
Les PME / TPE sollicitent le PGE principalement dans un objectif de financement de leur trésorerie. 2 sur 3 n’auraient utilisé qu’une minorité du montant du prêt. 56 % d’entre elles envisagent l’amortir sur plusieurs années, 5 % redoutent de ne pas être en mesure de le rembourser. Par ailleurs, seul 1 % des dirigeants jugent insurmontables leurs difficultés de trésorerie et 57 % jugent leur trésorerie suffisante.