L’activité des TPE-PME connaît un net ralentissement en 2023, inégal selon les secteurs. La conjoncture est particulièrement dégradée dans les services de Transport, et dans une moindre mesure la Construction et le Commerce. Les TPE-PME de l’Industrie et les Services sont un peu plus dynamiques que la moyenne quand le Tourisme, qui avait fortement souffert pendant la crise du Covid, semble poursuivre son rattrapage.
Évolution de l’activité par secteur
L’activité de l’industrie ralentit mais les perspectives d’investissement restent bien orientées pour 2024
L’activité ralentit fortement dans l’Industrie en 2023, le solde d’opinion perdant 25 points sur un an à +11, un niveau inférieur à sa moyenne de long terme (+17). En moyenne, les dirigeants estiment à +1,2 % la croissance de leur chiffre d’affaires, soit un peu moins qu’anticipé en mai dernier (+2,0 %). Cette évolution masque des disparités par sous-secteur. L’activité surperforme de nouveau dans l’industrie agroalimentaire (IAA), avec un chiffre d’affaires estimé en hausse de +5 % en moyenne (après +8 % en 2022). À +40, le solde d’opinion sur l’activité recule de 6 points sur un an mais reste nettement au-dessus de sa moyenne de long terme (+27). L’activité se montre également plus dynamique que la moyenne dans les biens d’équipement (+2 % après +4 % en 2022). À l’inverse, le chiffre d’affaires cale dans la branche des biens intermédiaires (+0 % après +7 % en 2022) et se contracte dans les biens de consommation (−2 % après +4 % en 2022). Dans ces deux branches, le solde d’opinion recule de 37 points sur un an (à resp. +5 et −7) et s’inscrit largement en-deçà de leur moyenne de long terme (resp. +16 et +13).
En cohérence avec une activité moins dynamique, les dirigeants freinent leurs embauches. L’emploi résiste toutefois mieux que l’activité : le solde d’opinion perd 11 points sur un an à +7 et s’établit à son niveau moyen de long terme (il y est inférieur dans les autres secteurs hors Tourisme). L’indicateur diminue logiquement plus fortement dans les branches dont l’activité est la plus affectée, et plus particulièrement dans les biens de consommation, où il passe en territoire négatif (−19 pts à −6) à un niveau très inférieur à sa moyenne de long terme (+5).
Dans l’Industrie, la situation financière est en moyenne jugée légèrement meilleure qu’un an auparavant : le solde d’opinion sur la situation de trésorerie des 6 derniers mois gagne 3 points, à −9. Il recule en revanche dans la branche des biens de consommation (−6 points à −14). Dans l’IAA, il gagne 3 points à −16 mais reste légèrement sous sa moyenne de long terme, à l’inverse des autres branches ; les TPE-PME y sont plus nombreuses en proportion à juger leur trésorerie difficile (32 % après 29 % en novembre 2022, contre 26 % dans l’industrie dans son ensemble, après 27 %). Elles sont également plus nombreuses à juger leur rentabilité mauvaise (35 % contre 24 % dans l’industrie totale).
L’investissement ralentit dans l’Industrie en 2023 : les TPE-PME sont un peu moins nombreuses à investir qu’en 2022 (57 % après 59 %), même si dans des proportions encore proches de celles observées avant crise (58 % en 2019), et les montants investis sont moins dynamiques (le solde d’opinion recule de 6 points sur un an à −5, soit 4 points sous sa moyenne de long terme). L’investissement est particulièrement pénalisé dans l’IAA (−14 points à −18 contre 0 en moyenne historique) et, dans une moindre mesure, les biens intermédiaires (−12 points à −¬6 contre −2).
Les perspectives pour l’année 2024 se stabilisent. L’indicateur prévisionnel d’activité augmente d’un point à +8, un niveau encore largement inférieur à sa moyenne de long terme (+22). L’activité resterait plus dynamique dans l’IAA que dans les autres secteurs malgré un ralentissement prévu (l’indicateur perd 4 points à +21 contre +34 en moyenne historique). Les perspectives s’améliorent dans les branches des biens de consommation (+7 points à +10) et des biens d’équipement (+7 points également, à +14). L’activité resterait très peu dynamique en 2024 dans les biens intermédiaires (−2 points, à +2). Les TPE-PME industrielles seraient les plus nombreuses à investir en proportion, davantage que l’an passé (63 % comptent investir en 2024 contre 60 % en 2023 prévu fin 2022) et qu’avant crise. Le solde d’opinion sur l’évolution des montants investis reste stable à +15, proche de sa moyenne de long terme (+17).
Industrie – Évolution de l’investissement pour l’année suivante
Les coûts de production élevés et la hausse des taux d’intérêt pénalisent le Bâtiment
L’activité ralentit nettement dans la Construction en 2023. Le solde d’opinion recule de 14 points à +3, un niveau désormais inférieur à sa moyenne de long terme (+8). Le secteur souffre encore de coûts de production élevés et est particulièrement exposé à la hausse des taux d’intérêt, qui affecte le marché immobilier. Les dirigeants du secteur estiment en moyenne que leur chiffre d’affaires n’a pas progressé cette année (0 % après +3 % estimé en 2022). Ce coup d’arrêt est commun aux deux sous-secteurs du Bâtiment et des Travaux publics, qui freinent leurs embauches, en particulier dans le Bâtiment (−9 points à 0, contre +6 en moyenne historique) où les difficultés de recrutement restent par ailleurs élevées (43 % rencontrent des difficultés importantes contre 36 % tous secteurs confondus, en recul de 12 points toutefois sur un an).
La situation financière reste relativement confortable, le solde d’opinion ne perdant qu’un point sur un an à −15, un niveau toujours supérieur à sa moyenne de long terme (−19). 28 % des TPE-PME de la Construction jugent leur trésorerie difficile, une proportion un peu plus élevée que l’an passé (26 %) mais inférieure à la moyenne observée entre 2000 et 2022 (31 %).
La hausse des taux d’intérêt et la faiblesse de la demande pèsent fortement sur l’investissement du secteur. 62 % des TPE-PME citent le coût du crédit comme un frein à leurs investissements, une proportion en forte hausse (40 % en novembre 2022, 13 % en novembre 2021) et plus élevée que la moyenne (56 % tous secteurs confondus). La faiblesse de la demande constitue un frein pour 55 % des dirigeants (+1 point sur un an). L’accès aux crédits d’investissement s’est par ailleurs durci : 13 % reportent des difficultés pour y accéder contre 10 % un an auparavant. Dans ce contexte, seules 45 % des TPE-PME investissent en 2023 (contre 49 % en 2022 et 56 % en 2019). Les dépenses d’investissement sont en net ralentissement (−6 points à −12, soit 7 points sous sa moyenne de long terme).
Construction – Évolution de l’investissement pour l’année en cours
Les perspectives pour l’année 2024 se détériorent. L’indicateur prévisionnel d’activité chute de 13 points à −16, un niveau sensiblement sous sa moyenne de longue période (+2). L’indicateur se dégrade plus fortement dans le Bâtiment (−14 points à −15, contre +3 en moyenne historique). Il perd 4 points dans les Travaux publics (à −18) mais partant d’un niveau déjà très dégradé l’an passé, et demeure très éloigné de sa moyenne de long terme (−7). L’emploi continuerait de ralentir, le solde d’opinion perdant 7 points à +3, dans le sillage du Bâtiment (−8 points à +3, soit 3 points sous sa moyenne de long terme). L’indicateur prévisionnel d’emploi gagne en revanche 1 point dans les Travaux publics (à +7, soit 2 points au-dessus de son niveau moyen de long terme). L’investissement resterait peu dynamique dans le secteur en 2024 : 46 % ont l’intention d’investir contre 55 % fin novembre 2022 pour 2023 et 53 % en moyenne sur 2000-2022), et si le solde d’opinion sur l’évolution future des montants investis gagne 2 points à +3, il demeure sensiblement inférieur à sa moyenne de long terme (+7).
Pour le Commerce, l’activité est au ralenti en 2023 comme en 2024.
L’activité dans le commerce est peu dynamique en 2023. Le solde d’opinion sur l’activité affiche un recul de 17 points sur un an à 0, un niveau sensiblement inférieur à sa moyenne de long terme (+13). De fortes disparités intra-sectorielles existent. L’activité se contracte dans le Commerce de détail, déjà en difficulté l’an passé (croissance du chiffre d’affaires évaluée à −1 %, comme en 2022). Le solde d’opinion ne perd qu’un point sur un an mais s’inscrit, à −7, nettement sous son niveau moyen historique (+7). Ce sous-secteur est directement affecté par le ralentissement de la consommation des ménages. L’activité se contracte également dans le Commerce de gros (−1 % après +6 % estimé en 2022), qui subit avec retard l’affaiblissement de la demande. Le solde d’opinion y chute de 29 points, à 0 (contre +18 en moyenne de long terme). Le tassement de la demande s’observe à travers le net repli des indicateurs relatifs aux carnets de commandes des 6 derniers mois, chutant de respectivement 18 et 26 points sur un an. À l’inverse, l’activité est un peu plus dynamique dans le sous-secteur Commerce et réparation automobile (+1 %), le solde d’opinion rebondissant de 13 points à +19. En cohérence avec les évolutions sur l’activité, l’emploi se tasse dans le Commerce de détail (−6 points, à −5) et dans le Commerce de gros (−9 points, à +8). Il résiste mieux dans le Commerce et réparation automobile (−1 point à +4).
Commerce – Niveau de remplissage des carnets de commande au cours des 6 derniers mois
La trésorerie s’est dégradée au cours de l’année. Le solde d’opinion recule fortement dans le Commerce de détail (−10 points, à −20) et dans le Commerce et réparation automobile (−16 points, à −24), où il reste toutefois proche de sa moyenne de long terme. Les TPE-PME de ces sous-secteurs sont désormais respectivement 31 % et 35 % à juger leur trésorerie difficile, des proportions en forte hausse sur un an. Le solde d’opinion est en revanche stable sur un an à −8 dans le Commerce de gros, avec 23 % de TPE-PME jugeant leur trésorerie difficile.
La faiblesse de la demande est un frein de plus en puissant à l’investissement. 57 % des TPE-PME du secteur la cite comme un obstacle, une proportion en hausse de 5 points sur un an et supérieure à la moyenne tous secteurs confondus (52 %). La hausse du coût crédit est également un obstacle important, cité par 58 % des TPE-PME du secteur. Les conditions d’accès au crédit d’investissement se sont par ailleurs durcies cette année (9 % rencontrent des difficultés d’accès, +2 points sur un an). Dans ce contexte, l’investissement est peu dynamique en 2023. Seules 36 % des TPE-PME investissent, une proportion en baisse de 3 points sur un an et bien inférieure à celle observée en 2019 (43 %). Les dépenses d’investissement ralentissent (−4 points sur un an, à −6).
Les perspectives pour 2024 sont mitigées. L’indicateur prévisionnel ne perd qu’un point mais s’établit, à −2, sensiblement en-deçà de sa moyenne de long terme (+16), et ce quel que soit le sous-secteur. L’investissement resterait déprimé en 2024. La proportion de TPE-PME ayant l’intention d’investir diminue d’1 point à 41 % et le solde d’opinion sur les montants investis recule d’1 point sur un an à +11, s’éloignant de sa moyenne de long terme (+15).
Pour le secteur du Transport, la conjoncture continuerait de se dégrader en 2024
L’activité marque un coup d’arrêt en 2023. Le solde d’opinion sur l’activité plonge de 48 points sur un an et s’inscrit désormais en territoire négatif (à −4) et sensiblement sous sa moyenne de long terme (+11). Le secteur fait face à un manque de demande, comme en témoigne le bas niveau des carnets de commande (le solde d’opinion afférent chute de 27 points sur un an, à −27). L’emploi ralentit également, le solde d’opinion reculant de 9 points à 0, soit le plus bas niveau sectoriel, 9 points sous sa moyenne de long terme.
Transports – Évolution de l’activité pour l’année en cours et la suivante
La trésorerie se maintient toutefois à un niveau relativement confortable. Le solde d’opinion sur la trésorerie des 6 derniers mois est quasi stable (−1 point sur un an, à −11), à un niveau largement supérieur à sa moyenne de longue période (−21). L’accès aux crédits est par ailleurs toujours souple, aussi bien concernant les crédits de trésorerie (11 % rapportent des difficultés d’accès, après 12 % il y a un an) que les crédits d’investissement (12 % après 13 %).
L’investissement se tasse légèrement. Les TPE-PME sont un peu plus nombreuses en proportion à investir en 2023 qu’en 2022 : 56 % après 54 % mais la proportion reste bien inférieure à celle qui prévalait avant crise (65 % en 2019). Le solde d’opinion sur l’évolution des montants investis perd 5 points sur un an à −2 et s’inscrit désormais sous son niveau moyen de long terme (+1) ; celui sur l’évolution des dépenses d’investissements « verts » progresse en revanche de 5 points à +4. Les TPE-PME des Transports sont beaucoup plus nombreuses qu’il y a 6 mois à citer des obstacles à l’investissement, quels qu’ils soient. En particulier, le coût du crédit et la faiblesse de la demande, les deux principaux obstacles cités, progressent fortement. Ils sont mentionnés par respectivement 73 % et 60 % des dirigeants du secteur (après resp. 59 % et 45 % en mai 2023).
Les perspectives pour 2024 sont mal orientées, alors que les carnets de commande resteraient peu garnis (le solde d’opinion sur l’évolution des carnets de commande au cours des 6 prochains mois perd 6 points à −22, contre −3 en moyenne historique). L’indicateur prévisionnel d’activité recule de 11 points sur un an et s’enfonce en territoire négatif (−12), s’écartant significativement de sa moyenne de long terme (+6). En cohérence, le solde d’opinion sur l’évolution future des effectifs enregistre une baisse marquée de 14 points à −8, contre une moyenne historique de +7. Les perspectives d’investissement se dégradent également (−5 points sur un an à −3, soit 8 points sous sa moyenne historique).
Le Tourisme poursuit son rattrapage post-Covid avec une croissance supérieure à la moyenne des secteurs.
Les TPE-PME du Tourisme font part d’un ralentissement mais enregistrent une croissance de leur activité bien plus soutenue que dans les autres secteurs (+5 % après +23 % estimé en 2022, contre +1 % en moyenne tous secteurs confondus), poursuivant ainsi leur rattrapage post Covid. Le solde d’opinion sur l’activité perd 24 points sur un an mais demeure, à +33, largement supérieur à sa moyenne de long terme (+5) et aux niveaux observés dans les autres secteurs (entre −4 et +13). Les embauches restent également dynamiques, malgré un ralentissement. L’indicateur relatif à l’emploi perd 11 points sur un an à +8 mais reste nettement supérieur à sa moyenne de long terme (0).
Tourisme – Évolution de l’activité et des effectifs pour l’année en cours
La situation de trésorerie s’est dégradée (−8 points sur le semestre, à −18) mais reste à un niveau confortable pour le secteur (solde d’opinion encore supérieur de 8 points à sa moyenne de long terme). La rentabilité s’améliore par rapport à l’an passé : 73 % des TPE-PME du secteur jugent leur rentabilité « bonne » ou « normale », une proportion en hausse de 3 points sur un an.
L’accès aux crédits s’est durci courant 2023 mais reste à des niveaux relativement faibles pour ce secteur. 22 % rencontrent des difficultés d’accès au crédit de trésorerie (+1 point sur un an, contre 23 % en novembre 2019) et 21 % concernant le crédit d’investissement (+4 points sur un an, contre 26 % en novembre 2019). Le coût du crédit représente désormais le principal frein à l’investissement, cité par 62 % des dirigeants (+22 points sur un an), suivi par la faiblesse de la demande (49 %, soit +4 points sur un an).
Les TPE-PME du Tourisme sont nettement plus nombreuses à investir en 2023 (51 % après 43 % en 2022 et 36 % en 2021), dans des proportions proches de celles observées avant crise (53 % en 2019). Le solde d’opinion sur les montants investis recule toutefois de 6 points sur un an à −4 mais demeure supérieur à sa moyenne de long terme (−7) contrairement à ce que l’on observe dans les autres secteurs.
Les perspectives pour 2024 sont bien orientées. L’indicateur prévisionnel d’activité gagne 1 point à +11. C’est le seul secteur pour lequel l’indicateur est supérieur à sa moyenne de long terme (+9). L’indicateur prévisionnel d’emploi diminue légèrement (−2 points, à +10), tout en restant supérieur à sa moyenne historique (+9). L’investissement resterait relativement dynamique pour le secteur. 49 % des TPE-PME comptent investir en 2024 (+1 point sur un an). Le solde d’opinion sur l’évolution future des dépenses d’investissements perd 2 points et retrouve son niveau moyen de long terme (+13).
Dans les Services, la situation devrait se stabiliser en 2024 après un ralentissement en 2023
L’activité se tasse fortement dans les Services en 2023. Le solde d’opinion perd 11 points sur un an à +13, et s’inscrit désormais sous sa moyenne de long terme (+19), reflétant l’évolution dans les Services aux entreprises. Le solde d’opinion se stabilise en revanche sur un an dans les Services aux particuliers, à +13 également (contre +16 en moyenne historique). En moyenne, les dirigeants reportent une croissance de leur chiffre d’affaires de +1 %, après +5 % estimé en 2022. Côté emploi, le solde d’opinion sur l’évolution des effectifs perd 8 points sur un an dans les Services aux entreprises et en gagne 3 dans les Services aux particuliers. Il s’établit sous sa moyenne de long terme dans les deux sous-secteurs.
La situation de trésorerie s’est dégradée en 2023 (−5 points sur 6 mois, −7 points sur un an), aussi bien dans les Services aux entreprises qu’aux particuliers. L’indicateur retrouve un niveau proche de sa moyenne de long terme. L’accès au crédit de trésorerie s’est resserré (14 % signalent des difficultés d’accès au crédit, soit +2 points sur un an et +1 point par rapport à novembre 2019) tandis que l’accès au crédit d’investissement est resté stable (12 % faisant part de difficultés).
L’investissement reste peu dynamique en 2023. 39 % de TPE-PME investissent, une proportion stable sur un an, à un niveau relativement bas (46 % en novembre 2019, 53 % en moyenne sur 2000-2022). Le solde d’opinion sur les montants investis perd 1 point à −2, soit 3 points sous sa moyenne de long terme. Le coût du crédit représente désormais le principal obstacle à l’investissement (cité par 47 % des dirigeants, soit +19 points sur un an), devant la faiblesse de la demande (44 %), même s’il est beaucoup moins cité que dans les autres secteurs (56 % en moyenne tous secteurs confondus).
Les perspectives d’activité pour 2024 se maintiennent globalement mais sont contrastées au sein des Services. L’indicateur prévisionnel d’activité perd 3 points dans les Services aux entreprises à +16, s’éloignant ainsi fortement de sa moyenne de long terme (+25). À l’inverse, l’indicateur progresse de 9 points dans les Services aux particuliers et retrouve ainsi, à +17, son niveau moyen de long terme. Les perspectives d’emploi se dégradent légèrement dans les deux branches. Au global, l’indicateur prévisionnel d’emploi recule de 4 points à +17, légèrement sous sa moyenne de long terme (+19). L’investissement resterait faible, alors que la proportion de TPE-PME ayant l’intention d’investir diminue de 2 points sur un an (à 44 %) et que le solde d’opinion sur l’évolution future des montants investis perd 4 points sur un an à +9, un niveau désormais inférieur à sa moyenne de long terme (+13).
Services – Évolution de l’activité pour l’année suivante