Baromètre TPE-PME T2 2023 : la trésorerie des TPE et PME s’améliore et les marges résistent au printemps 2023. La trésorerie des TPE et PME s’améliore et les marges résistent au printemps 2023.

Ce qu'il faut retenir

1

Les chefs d’entreprise sont plus confiants qu’en février quant à l’évolution de leur trésorerie

Les indicateurs de trésorerie (actuelle et future) sont en amélioration ce trimestre. L’indicateur relatif à la situation actuelle dépasse légèrement sa moyenne d’avant crise. Alors que les tensions d’approvisionnement se relâchent, le solde d’opinion relatif à la trésorerie des trois prochains mois gagne 7 points à −12, frôlant sa moyenne de long terme.

2

55 % des dirigeants de PME et TPE comptent investir ou ont investi en 2023

La proportion de chefs d’entreprise ayant l’intention d’investir est stable ce trimestre et par rapport à 2022. Les montants investis demeureraient restreints. A -2, le solde d’opinion perd 4 points sur un an et reste nettement en-dessous de sa moyenne d’avant crise sanitaire (+7 sur 2017-2019). 
Le motif environnemental pour les investissements reste très important, il est cité par 40 % des dirigeants (−2 pts par rapport au précédent trimestre).

3

Les contraintes de production des PME et TPE se stabilisent

Les difficultés de recrutement restent de loin le premier frein à l’activité des PME et TPE. Elles sont citées par 56 % des dirigeants (−1 pt ce trimestre).
Stables ce trimestre, les difficultés liées à des coûts et des prix trop élevés restent en 2ème position (41 % des dirigeants).
Les tensions d’approvisionnement (prix, délais de livraison, etc.) se relâchent légèrement. La part des dirigeants jugeant qu’elles affectent sensiblement leur activité perd 4 pts à 36 %. Les contraintes liées au niveau de la demande se tassent (−2 pts) après une hausse continue depuis 1 an et demi.
 

4

Sur 10 chefs d’entreprise ayant cherché à recruter au cours de 12 derniers mois, 8 ont rencontré des difficultés

Les entreprises répondent à ces obstacles principalement en modifiant leur organisation (60 %) ou en adaptant leur politique de recrutement (40 %). Néanmoins 30 % seraient amenées à restreindre leur activité
84 % des entreprises concernées par ces tensions de recrutement comptent augmenter les salaires en 2023 (+11 points par rapport aux autres entreprises).
Les raisons principales sont l’absence de candidat, suivie par l’inadéquation des postulants avec l’offre d’emploi (manque de qualification et d’expérience en particulier). 
 

5

La part des dirigeants anticipant une dégradation de leur marge nette chute de 9 points

60 % des dirigeants prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2023, une proportion quasi-stable par rapport à février (−1 pt). Les hausses de prix anticipées en 2023 surcompensent les hausses de salaires prévues (+4,3 % en moyenne contre +3,8 %). Les coûts hors salaires restent néanmoins élevés. 39 % des dirigeants se préparent à une dégradation de leur marge nette cette année (-9 points depuis le trimestre dernier).