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La situation actuelle de trésorerie des PME / TPE reste jugée aussi favorable qu’au trimestre précédent. Toutefois, dans un contexte de hausse des prix des matières premières et de l’énergie, et alors que les dispositifs publics de soutien s’arrêtent progressivement, le solde d’opinion sur l’évolution de la trésorerie au cours des trois prochains mois se dégrade quelque peu.
59 % des dirigeants comptent investir cette année (+1 point sur le trimestre). Les dirigeants de PME / TPE restent bien plus nombreux à envisager une augmentation de leurs dépenses d’investissement (31 %) qu’un recul (23 %). Le renouvellement et la modernisation des équipements demeurent la destination principale de l’investissement. Viennent ensuite les motifs d’introduction de nouveaux produits ou services et l’extension de la capacité de production. Bien que stable sur le trimestre, le motif environnemental est celui qui a le plus gagné en importance par rapport à la période d’avant crise (+10 points).
La part de dirigeants de PME / TPE qui déclarent rencontrer des difficultés de financement de leur exploitation courante est stable depuis plusieurs mois au niveau bas de 13 %. La proportion des dirigeants signalant des difficultés de financement de leurs investissements baisse à 17 % (−3 points), proche du niveau d’avant crise.
Les difficultés de recrutement restent la première préoccupation des dirigeants, citées par 58 % d’entre eux, une proportion plus élevée qu’avant-crise (53 % au T4 2019) et proche du pic atteint au T3 2019 (59 %). Les coûts et les prix trop élevés sont le frein qui marque la plus nette progression (cités par 28 % des dirigeants de PME / TPE, +7 points par rapport au trimestre précédent). Ce résultat est cohérent avec des tensions sur les approvisionnements qui s’exacerbent. 69 % des répondants se disent affectés par ce type de difficultés et 58 % déclarent qu’elles limitent déjà l’activité de leur entreprise (dont 15 % fortement). Elles se seraient en outre intensifiées depuis trois mois selon 73 % d’entre eux.
Afin de mieux connaître la situation des TPE et PME en matière de trésorerie, de projets d’investissement et d’accès au crédit, Bpifrance Le Lab et Rexecode ont noué un partenariat qui se décline dans un sondage trimestriel conduit auprès des chefs d’entreprise.
Cette quinzième édition publique du Baromètre trimestriel Bpifrance – Rexecode, dédié à la Trésorerie, l’Investissement et la Croissance des TPE et PME, a été réalisée entre le 18 et le 29 octobre 2021, sur la base d’un questionnaire diffusé par voie numérique auprès de 2 083 PME/TPE des secteurs marchands non agricoles, de 1 à 249 salariés et réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Les réponses de 640 PME ont été traitées dans l’analyse récurrente et celles de 635 PME ont été traitées et redressées par taille d’effectif et secteur d’activité dans les interrogations thématiques et dans la question relative aux difficultés d’approvisionnement.
Le questionnaire comportait 10 questions autour des 3 axes : Trésorerie, délais de paiement, financement court terme/Investissement, financement de l’investissement/Freins à la croissance. Il était complété par des interrogations thématiques portant sur les difficultés de recrutement et le PGE.
Ce trimestre, les contraintes de demande freinent l'activité des TPE / PME et accroissent la vigilance des chefs d'entreprise au sujet de la situation de trésorerie.
Le MACF vise à préserver la compétitivité des entreprises industrielles qui ne pourront bientôt plus bénéficier de permis gratuits à émettre du CO2. Les impacts à anticiper en tant qu'entreprise.
Les chefs d’entreprises revoient les augmentations de prix et de salaires à la baisse en cette rentrée, confirmant le ralentissement de l’inflation.
Confrontées à des contraintes de production persistantes et un tassement de la demande, les TPE et PME prévoient un net ralentissement de leur activité en 2023 mais l’emploi serait plus résilient.
Les ETI s’inquiètent d’une perte de compétitivité et anticipent un ralentissement de l’activité cette année. Elles continuent néanmoins d’embaucher et d’investir pour leur transition énergétique.
Dans un contexte de hause des prix de l’énergie, les entreprises ont dans l’ensemble réduit leurs émissions de gaz à effet de serre. Une part de cette baisse pourrait être durable, les chefs d’entreprises mettant en œuvre des stratégies pérennes en faveur de la transition écologique et énergétique.
Interrogées chaque trimestre à l’occasion du baromètre en partenariat avec Rexecode, les entreprises se montrent résilientes, malgré l’inflation.
Bien que 6e exportateur mondial en 2022, la France accuse un déficit commercial persistant depuis deux décennies (-2,4 % du PIB en moyenne entre 2004 et 20211). En 20 ans, les parts de marché à l’export se sont réduites, reflétant en partie l’intensification des investissements à l'étranger.
L’année 2023 sera marquée par un ralentissement global de l’activité économique. Selon le FMI, la croissance du PIB mondial passerait de +3,4 % en 2022 à +2,8 % en 2023. L’inflation élevée et ses conséquences sur les taux d’intérêt renforcent les vulnérabilités : risque de croissance, risque externe, risque sur les comptes publics.
En 2023, sur fond de hausse des salaires et des prix de l’énergie, les chefs d’entreprise s’attendent à une dégradation moyenne de leur marge de 3,8 %.