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Tous les indicateurs sur la situation de trésorerie des TPE et PME sont en très légère amélioration. Les jugements sur la situation actuelle de trésorerie et les évolutions récentes et futures augmentent tous d’un point sur le trimestre. Après trois trimestres consécutifs de hausse, les délais de paiement des clients se sont réduits ce trimestre, plus fortement que ceux relatifs aux fournisseurs, permettant une amélioration du solde commercial subi par les TPE et PME.
51 % des dirigeants ont investi ou comptent investir en 2024, une proportion en nette baisse sur un an (56 % prévoyaient des investissements pour 2023 il y a un an). Alors que la dynamique d’investissement s’essouffle, de plus en plus de PME citent le motif environnemental comme destination de leurs dépenses d’investissement. 47 % des dirigeants des PME / TPE l’invoquent, un plus haut depuis le lancement de l’enquête début 2017.
La part des dirigeants de PME / TPE qui font part de difficultés d’accès au crédit pour financer leur exploitation courante s’infléchit légèrement (à 21 %, soit −1 point sur le trimestre). La proportion de ceux qui en rencontrent pour financer leurs dépenses d’investissement recule également, à 18 % (−3 points après +3 points au trimestre précédent).
Les difficultés de recrutement sont nettement moins citées comme frein à la croissance qu’en octobre dernier (par 47 % des dirigeants, soit −6 points). Les inquiétudes relatives à la demande (actuelle ou future) progressent à nouveau. Elles concernent la moitié des dirigeants et passent ainsi en tête de leurs préoccupations. Les coûts et prix trop élevés sont un frein un peu moins important ce trimestre (cités par 32 % des dirigeants). Les tensions sur les approvisionnements (prix, délais de livraison, etc.) s’atténuent. Ainsi, les contraintes de demande sont de plus en plus puissantes, tandis que les contraintes d’offre se relâchent progressivement.
La croissance moyenne des salaires (+2,6 % après +3,4 % en 2023) resterait supérieure à celles des prix de vente (+1,2 % après +2,5 % en 2023). Dans ce contexte, et alors que les coûts hors salaires restent élevés, 42 % des PME / TPE anticipent une réduction de leur marge nette cette année (ils étaient 41 % à prévoir une réduction de leur marge nette en 2023 par rapport à 2022).
Le SMIC a été plusieurs fois augmenté récemment, en raison de l’inflation. 49 % des entreprises emploient des personnes au SMIC ou à des salaires proches du SMIC. Pour préserver les échelles de salaires suite aux hausses, 22 % des chefs d’entreprise interrogés ont déjà mis en place ou comptent revaloriser les salaires proches du SMIC dès 2024. Parmi ces 49% de TPE et PME :
Au total, 34 % de dirigeants de PME / TPE ont déjà été confrontés à des situations de « trappes à bas salaires », et 54 % d’entre eux déclarent qu’elles représentent un frein à la croissance de leur entreprise (soit 17 % de l’échantillon).
Face aux multiples défis qui sont apparus ces cinq dernières années, l’industrie européenne a tenu bon au global, grâce à certains pays et certains secteurs. Lesquels ? Ce Flash Eco décrypte.
26 % des chefs d’entreprise prévoient d’annuler leurs projets d’investissement en raison de la situation politique incertaine.
Le retour de Donald Trump crée de nouvelles incertitudes pour les entreprises françaises. Les conséquences de sa politique économique seraient négatives mais assez limitées dans l'ensemble, avec toutefois des disparités selon les secteurs.
L'incertitude politique et les carnets de commandes dégarnis plombent les intentions d’investissement des TPE et PME