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L'objectif est d'atteindre une part industrielle de 12% du PIB d'ici 2035, soit une augmentation de 233 Md€ de VA manufacturière. Cela nécessite une accélération de la production industrielle avec une hausse annuelle de 3,5% hors inflation. En prenant en compte l'inflation, une hausse de 5,3% par an serait attendue. Cette réindustrialisation nécessiterait la création de 600 000 à 800 000 emplois nets d'ici 2035, soit entre 50 000 et 67 000 emplois supplémentaires par an, malgré les 60 000 postes non pourvus chaque année.
Pour atteindre la cible de réindustrialisation, le tissu industriel actuel, avec une croissance prévue de 4% par an, représenterait 70% de l'objectif. Les 30% restants proviendraient de nouveaux projets, apportant une VA de 71 Md€. Les entreprises existantes contribueraient à 162 Md€ de VA d'ici 2035, grâce à la diversification de l'offre et à la hausse des ventes, loin devant la montée en gamme et le développement à l’international.
La majorité des Français accueillent favorablement les projets industriels et 83% considèrent l'industrie française comme une fierté territoriale. 40% voient une réindustrialisation en cours et 62% croient en l'embauche industrielle, et c'est 75% parmi les travailleurs de l'industrie. 87% valorisent la qualité des biens produits, mais pour leur consommation, le prix prime sur la qualité et le Made in France. Seuls 10% placent la production française en premier critère d'achat contre 38% pour le prix. Les industries de souveraineté sont souhaitées mais rejetées lorsqu'elles sont proches de chez soi.
Les industriels mènent des projets de petite envergure mais avec un impact global et territorial. Ils envisagent 1703 implantations en France, dont 1050 extensions de site, 379 nouvelles installations, 45 relocalisations et 229 déménagements. 104 projets sont prévus à l'étranger. La proximité est privilégiée, avec 43% souhaitant s'implanter près de leur usine et 22% dans leur commune ou voisine. L'attachement au territoire est fort (86%) et les besoins en foncier sont principalement de petite taille (69% ont besoin de moins de 2 Ha).
Chaque territoire offre un terrain de jeu différent aux industriels. Certains marqués par la désindustrialisation, assis de ce fait sur des tas d'or foncier, pouvant compter sur un vivier de main-d’œuvre significatif, ont déjà saisi les opportunités d'une renaissance industrielle. D’autres préfèrent compter sur leur tissu de PME locales, solidaires et souvent plus résilientes lorsque soufflent des vents contraires. D’autres encore se découvrent des atouts industriels parce qu’ils proposent un cadre de vie attractif, des filières de formation d’excellence et des pôles de recherche attirant les meilleurs.
Méthodologie de l’étude :
La région occupe une place importante dans l’industrie française. Elle peut s’appuyer sur ses atouts fonciers et logistiques
La région Bourgogne-Franche-Comté est prête à accueillir la future vague industrielle.
Pour réaliser son potentiel industriel, la région doit améliorer la qualité de vie qu’elle propose. Atouts et limites de ce territoire pour la réindustrialisation.
Avec 14% de la valeur ajoutée produite, l’industrie occupe une place cruciale dans l’économie de la région
Avec sa myriade de PME innovantes et ses fleurons industriels, l’Occitanie démontre son excellence manufacturière. Tour d’horizon du potentiel industriel de la région.
La région est la moins exposée aux sécheresses et vagues de chaleur, un atout de poids pour son industrie.
L'industrie manufacturière contribue à hauteur de 13 % à l'économie totale des Hauts-de-France.
L’industrie manufacturière représente 13 % de l’économie de la Bretagne. Portrait de l’industrie bretonne.
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a mieux résisté à la désindustrialisation que la moyenne nationale.
Dotée d’importants avantages fonciers, la Nouvelle-Aquitaine occupe une place notable dans l’industrie française.
La région Grand Est se place sur le podium des 3 régions les plus industrielles de France
Bpifrance Le Lab met en lumière l’industrie d'Auvergne-Rhône-Alpes. Une région dynamique et attractive, qui abrite 17 des 100 plus grandes usines françaises.
Le progrès pour les dirigeants de PME-ETI et les citoyens : un décalage entre les avancées technologiques et le sentiment de régression socio-économique
L'enseigne de conception de mobilier en bois transforme son modèle économique pour devenir régénérative.
Dans un contexte de relance et de soutien aux entreprises, nous avons interrogé 1 382 dirigeants PME et ETI pour dresser un état des lieux de l’industrie française. L’étude offre un panorama statistique des dynamiques de réindustrialisation de la France.
La crise de la Covid-19 a accéléré certaines tendances comme le digital et la transition écologique. Comment poursuivre et accélérer ce mouvement vers une industrie innovante, exportatrice, créatrice de valeur et d’emplois dans les territoires français ?
Regards sur les PME n° 20 - Quelles positions, relations et hiérarchies pour les PME et ETI dans la filière automobile ? Acteurs encore méconnus dans la filière, cette étude établit un diagnostic et met en lumière leurs diversités