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Cette étude établit un diagnostic des PME et ETI opérant dans la filière automobile. S’appuyant sur une enquête postale originale réalisée entre mai et juillet 2010 auprès de 8 740 entreprises pressenties comme appartenant à la filière, l’échantillon final comprend 750 entreprises. A partir des réponses, l'étude permet de mettre en lumière trois objectifs :
Le taux d’exportation global des entreprises est assez important et atteint des niveaux élevés chez les ETI. Quelle que soit leur taille, les entreprises font preuve d’une réelle capacité à accéder aux marchés étrangers même si les logiques de proximité dominent en-core, en particulier chez les plus petites entreprises, qui sont souvent dépendantes d’un client majeur situé à proximité.
Elles sont également assez nombreuses à s’être implantées à l’international et à recourir à la sous-traitance. Dans ces deux cas, l’objectif de réduction des coûts domine même si la pression des donneurs d’ordres se trouve évoquée de manière récurrente.
Le chiffre d’affaires a fortement diminué, la rentabilité s’est effondrée même si beaucoup ont essayé de préserver l’emploi, en partie en utilisant des mesures de chômage partiel. La crise n’est d’ailleurs pas finie pour nombre d’entreprises en cette année 2010, où les commandes issues du secteur automobile demeurent faibles.
Toutefois, les entreprises font preuve d’un certain optimisme dans le sens où elles sont peu nombreuses à souhaiter quitter la filière automobile.
L’aval de la filière subit une plus forte tension des flux. Les menaces ressenties concernant l’avenir de la relation, si elles traduisent fréquemment une nette crainte des pays à bas coûts, évoluent quelque peu selon le rang d’intervention reflétant des critères de sélection également distincts selon lesdits rangs.
La diversité des acteurs se construit sur des pratiques de fonctionnement assez différentes selon une lecture en termes de pyramide d’approvisionnement. La position au sein de la pyramide dépend des caractéristiques des entreprises considérées, et les relations inter-firmes fonctionnent, en écho, de manière assez différente.