Notre étude en vidéo : Les dirigeants de PME-ETI face à l'urgence climatique
La question des enjeux climatiques reste plus que jamais au cœur des débats politiques et citoyens. Consommateurs, pouvoirs publics, citoyens, économie... cela nous concerne à tous les niveaux. Les entreprises sont déterminantes pour la transition écologique, avec un rôle central dans le système de production, mais elles ne peuvent pas porter à elles seules les coûts et la responsabilité de cette transition.
Notre étude s'est intéressée à la vision des dirigeants de PME et ETI sur la manière dont ils abordent cette question dans leur stratégie. Pour vous saisir de ces enjeux en moins de deux minutes, découvrez en les grandes lignes et principaux résultats dans ce format court et facile de compréhension !
La motivation pour agir face à l'urgence climatique : les conclusions de l'étude
L'âge et le secteur sont deux facteurs différenciants.
Qui sont les dirigeants « convaincus », c’est-à-dire agissant par conviction et non par opportunisme ou par contrainte pour adapter leur entreprise aux enjeux climatiques et environnementaux ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les plus jeunes entrepreneurs ne sont pas les plus convaincus. La part de dirigeants convaincus est la plus importante parmi les 55-64 ans : 71 % d’entre eux agiraient par conviction, contre 62 % des moins de 40 ans. La part des convaincus est la plus faible chez les plus de 65 ans (56 %), qui représentent parallèlement le groupe le plus présent parmi « les contraints » (20 % contre 10 % dans toutes les autres catégories d’âge).
Par ailleurs, on trouve plus de dirigeants « convaincus » dans les secteurs de l’agriculture et des services, respectivement 80 % et 73 %. À l’opposé, le secteur des transports comporte le plus grand nombre de dirigeants qui s’adapteraient par contrainte (24 %), sans doute du fait des réglementations environnementales qui y sont déjà fortes et du manque d’alternatives technologiques économiquement viables à court terme. Le tourisme, le BTP et les transports, comportent la plus grande part de dirigeants qui s’adapteraient par opportunité (autour de 30 %).
Focus sur un point abordé dans cette vidéo : pourquoi si peu d’actions ?
Trois principaux freins
Pour bien comprendre les différences entre la position de principe et les actions concrètes, s’intéresser aux freins est déterminant.
Le manque de moyens financiers est de loin le principal frein qui limite ou empêche les dirigeants de PME-ETI de réduire leurs émissions carbonées (pour 49 % des répondants).
Les deux autres freins après le manque de moyens financiers sont chacun cités par 30 % environ des dirigeants :
- le peu ou pas de reconnaissance client (cité par 29 % des répondants) : les clients et consommateurs qui seraient intéressés par des produits ou services équivalents, mais plus vertueux pour le climat ou l’environnement, ne sont pas prêts à payer beaucoup plus (cf interview de P. Moati page 76). D’autres ne sont pas forcément attentifs au critère environnemental, que le prix soit équivalent ou non. Enfin, tout surcoût est un frein pour une partie de la population, quelle que soit l’empreinte carbone ou environnementale du produit ou service ;
- l’absence de solutions technologiques (citée par 32 % des répondants) : fournir le même produit ou service, à coût équivalent, mais en générant moins d’émissions carbone grâce à une technologie innovante, c’est l’ambition que certains dirigeants ont, mais cela ne se révèle pas toujours envisageable.
Vous souhaitez approfondir le sujet ? Vous pouvez retrouver l'étude complète en téléchargement sur le volet de droite et vous pouvez également consulter les contenus ci-dessous.