Les vidéos de présentation des résultats de l'étude sur la RSE
Vidéo 1
Vidéo 2
Pourquoi une étude sur les dirigeants de PME-ETI et la RSE ?
La RSE : une démarche volontaire, inclusive, équitable, pour un développement durable
La RSE, ou responsabilité sociale des entreprises, se définit comme la responsabilité de l’entreprise vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :
- contribue au développement durable, ainsi qu’à la santé et au bien-être de la société ;
- prend en compte les attentes des parties prenantes (fournisseurs, clients, actionnaires, salariés, communauté locale, riverains, etc.) ;
- respecte les lois et réglementations en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement ;
- est intégré dans l’organisation et mis en œuvre dans ses relations
Une recherche iconoclaste de Salomon et Barnett, de 2012, montre que les entreprises les plus rentables se situent aux 2 extrémités du spectre de la RSE : celles qui n’en font pas du tout et celles qui en font beaucoup. Les autres sont moins performantes. Elles se trouvent au milieu du gué devant choisir leur rive.
Que pensent les dirigeants de PME-ETI de la RSE ?
Les plus engagés sont aussi les plus convaincus. Pour eux, la RSE constitue un axe de différenciation ou une opportunité de développement. Ils constatent empiriquement les bienfaits de la RSE bien qu’il ne leur soit pas toujours possible de les quantifier. C’est un signal fort qui accrédite la thèse instrumentaliste selon laquelle la RSE est un levier de compétitivité. Curieusement, dans leurs arguments en faveur de la RSE, c’est rarement ce bénéfice qu’ils pointent en premier.
Il existe d’abord pour les dirigeants eux-mêmes un bénéfice moral : la RSE leur permet souvent de mieux vivre leur entreprise, en y appliquant des principes proches de leurs valeurs personnelles. Ils mettent en avant des bénéfices qui, par définition, sont intangibles.
Et ils sont unanimes pour dire que la RSE fédère les hommes et favorise leur engagement. Un graal pour des dirigeants de PME-ETI qui, comme l’a montré l’étude sur les talents, font de l’engagement de leurs collaborateurs leur principal enjeu RH.
La RSE telle qu’elle est pratiquée dans les PME-ETI est très axée sur cette dimension gouvernance/sociale. Dans nombre de cas, elle est synonyme de gouvernance ouverte, de management participatif, d’actionnariat salarié, de bien-être au travail, etc. La dimension environnementale est moins investie, et il y a 2 raisons à cela :
- la 1re est que beaucoup de PME, et surtout de TPE, ont le sentiment d’avoir un impact très limité sur l’environnement ;
- la 2de est liée à ce qu’Olivier Torrès appelle le principe « proxémique » des PME. Ces dernières favorisent ce qui leur est le plus proche affectivement, géographiquement et temporellement. Or, ce qui leur est le plus proche sur ces différents plans, ce sont leurs équipes.
La préoccupation de l’environnement vient ensuite, dans un 2d temps, ou bien s’impose à eux naturellement par l’effet de la réglementation ou la promesse d’une économie de coûts. L’environnement constitue assurément un axe de progression pour toutes les PME-ETI ne serait-ce que pour anticiper et prévenir un durcissement réglementaire inévitable. L’état d’urgence écologique a en effet sonné…
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