Les cinq idées reçues autour du sujet des PME-ETI et la RSE
Idée reçue n°1 : Les dirigeants de PME-ETI sont plutôt hostiles à la RSE
C’est faux ! Les dirigeants posent un regard plutôt bienveillant sur la RSE. 75 % d’entre eux ont une appréciation positive de cette démarche. On trouve parmi les dirigeants une forte adhésion à son esprit et aux valeurs qu’elle véhicule (ouverture sur l’extérieur, écoute, respect, comportement citoyen, etc.). Cela est beaucoup moins vrai quand on parle de RSE telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui dans le monde des affaires, avec ses excès de bureaucratie et son dévoiement à des fins de marketing.
Idée reçue n°2 : Les dirigeants de PME-ETI veulent qu’on ne leur reconnaisse qu’une seule responsabilité sociale : celle de maintenir leur entreprise en bonne santé économique
C’est faux ! Même si la rentabilité est leur priorité, les dirigeants de PME-ETI sont en majorité tout à fait d’accord pour dire que leur responsabilité est également de créer des emplois et d’améliorer le bien-être des salariés.
Idée reçue n°3 : Le degré d’engagement dans la RSE croît avec la taille
C’est tout à fait vrai ! Le nombre d’actions menées dans le champ de la RSE, ainsi que le degré de structuration de la démarche, s’accroissent avec la taille. Il est communément admis, parmi les dirigeants, qu’une taille critique et une bonne santé financière constituent des prérequis pour faire de la RSE.
Idée reçue n°4 : Les jeunes dirigeants sont plus sensibilisés et engagés sur l’axe environnemental de la RSE
C’est faux ! Aucun effet générationnel marqué n’est observé que ce soit en termes de perceptions ou de pratiques de la RSE. La tendance serait même plutôt inverse : ce sont les dirigeants les plus âgés et expérimentés qui sont les plus engagés sur le volet environnemental.
Idée reçue n°5 : l’argument de la rentabilité est le plus efficace pour décider les dirigeants de PME-ETI à faire de la RSE
C’est faux ! Les dirigeants se montrent plutôt sceptiques quant à l’intérêt économique de la RSE. Cet argument n’est pas de taille à les faire basculer dans la RSE. La conversion à la RSE se fait sous d’autres motifs : les valeurs, la volonté de donner du sens, l’obligation, etc.
Le sujet de la RSE vous intéresse ? Nous vous recommandons les autres contenus de notre étude dédiée, accessibles ci-dessous !