Les résultats de notre enquête en chiffres clés
Les résultats de notre enquête révèlent de grandes tendances dans les aspirations des dirigeants de PME. Des différences se dessinent en fonction des différents secteurs d'activité, de la taille des entreprises, mais aussi de l'âge. Retrouvez les chiffres clés qui ressortent de ces résultats, selon chaque thématique abordée dans notre enquête.
Performances économiques
Pour 1 dirigeant de PME sur 2, la croissance est un moteur dans la conduite de leur entreprise. On retrouve une volonté de faire mieux que le marché dans les secteurs de l’industrie et du commerce, tandis que l'on note une volonté de viser le plus haut possible dans les services. En revanche, les dirigeants du BTP cherchent beaucoup plus la rentabilité que la croissance. Le statut du dirigeant joue un rôle, notamment chez ceux qui ne cherchent pas particulièrement la croissance. C’est le cas des successeurs familiaux et des dirigeants salariés. Il y a également un effet taille : plus l’entreprise est grosse, plus l’appétit de croissance est fort (63 % pour les entreprises de plus de 50 collaborateurs contre 50 % pour les autres).
Pour financer leur croissance, 56 % des dirigeants de PME privilégient les résultats de l’entreprise et l’endettement. Quant aux démarches telles que l’ouverture du capital ou la cotation en bourse, elles sont plébiscitées par 29% des dirigeants, soit un peu moins d’un sur trois. Le statut actionnarial explique beaucoup l’attitude du dirigeant par
rapport au financement de la croissance. Les actionnaires majoritaires et minoritaires sont plus enclins que les autres à recourir à tous les leviers, contrairement aux actionnaires uniques ou à parts égales. Les fondateurs et les dirigeants mandataires quant à eux, sont les plus enclins à envisager toutes les solutions de croissance.
En termes de rapport à l'investissement, 6 dirigeants sur 10 sont dans une logique d'investissement, peu importe le contexte. En effet, 58 % des dirigeants estiment qu’il faut investir quel que soit le contexte, se plaçant ainsi dans un horizon de long terme, hors effets conjoncturels. On ne constate pas de différences significatives selon les secteurs, hormis dans l’industrie. Néanmoins, il y a un effet taille : plus la PME est grande, plus elle est dans une logique d’investissement peu importe le contexte.
Management
Offrir les meilleures conditions de travail possibles aux salariés est l'aspiration la plus citée par les dirigeants de PME : 35 % la placent en première position, 83 % dans leur top 3. Cela renforce l’image de la PME comme étant une aventure
humaine et collective. C’est une aspiration encore plus forte dans le BTP et les transports, et un peu moindre dans l’industrie et les services. L’innovation et la croissance sont également deux aspirations marquées. 44 % des dirigeants ont mis le doublement, voire le triplement, de leur activité dans le top 3 de leurs aspirations. On constate d'ailleurs un effet genre : les femmes sont moins enclines à mettre la croissance comme première aspiration, contrairement aux hommes.
International
44% des dirigeants de PME ne souhaitent pas développer leur présence à l'international en raison de leur activité qui est par nature locale, régionale ou nationale. La recherche de développement à l'international n'est donc globalement pas un élément moteur dans la stratégie des dirigeants de PME. Mais cela reste à nuancer car l’effet secteur est très fort :
les industriels se démarquent comme ceux qui sont les plus présents à l’international et qui souhaitent intensifier leur développement tandis les dirigeants du BTP et du commerce sont ceux qui considèrent le plus que leur activité ne permet pas d’aller à l’international.
Enfin, 32 % des répondants déclarent être déjà présents à l’international, parmi lesquels 22 % souhaiteraient y intensifier leur présence.
Environnement
D'après notre enquête, 6 dirigeants de PME sur 10 adapteraient leur entreprise par conviction face aux enjeux environnementaux et climatiques. Un résultat certes positif, mais c’est huit points de moins que dans notre étude dédiée au climat, sortie en juin 2020, qui incluait aussi les ETI. 27% des dirigeants adapteraient leur entreprise, quant à eux, par opportunité. Les différences générationnelles en matière de sensibilité à l’écologie se retrouvent parmi les dirigeants de PME : les dirigeants les plus jeunes sont plus nombreux à déclarer agir par conviction. À l’inverse, les plus expérimentés agiraient plus souvent que les autres par contrainte.
Sociétal
45 % des dirigeants déclarent ne pas avoir de démarche RSE, ou une démarche peu développée, ce qui représente près de la moitié. En revanche, pour un tiers des dirigeants, la démarche RSE est importante, et pour 17% elle est vue comme un élément central de l'entreprise. Tout comme pour les enjeux climatiques, un effet générationnel se dessine : les dirigeants de moins de 45 ans décrivent la RSE comme un élément central dans le fonctionnement de l’entreprise. Pour leurs aînés, elle est davantage vue comme importante pour l’image de l’entreprise ou comme une contrainte imposée de l’extérieur.
Digital
Si d'une part, 4 dirigeants sur 10 ont mis en place un CRM ou des solutions de cloud applicatif, d'autre part, ils restent 37 % à n’utiliser aucun des outils digitaux proposées dans notre enquête. Une digitalisation qui reste donc relativement contrastée pour les PME, malgré une accélération palpable en 2020 pour de nombreuses entreprises. Le secteur d’activité a un effet déterminant : les dirigeants dans le BTP, les transports et le commerce sont les plus nombreux à n'avoir mis en place aucune de ces solutions. A l'inverse, les dirigeants des services sont les plus impliqués.
Pour une analyse complète des résultats de notre enquête, vous pouvez consulter notre étude complète via le volet de téléchargement. Des contenus associés sont aussi disponibles ci-dessous.