Les entreprises françaises et l'international : les chiffres
Si l’international n’est pas une obligation pour les entreprises françaises, ces dernières sont, en moyenne :
- Plus optimistes : 40% des chefs d’entreprises fortement exportatrices anticipent une hausse de leur activité en 2015 ; c’est 2 fois plus que parmi les non exportateurs (20%) ;
- Plus innovantes : 64% des entreprises exportatrices ont innové entre 2010 et 2012 contre 43% des sociétés non-exportatrices ;
- Plus productrices : les exportateurs sont en moyenne entre 5 et 10% plus productifs que les entreprises limitant leur activité au territoire domestique, selon les sources et les caractéristiques de l’échantillon retenu.
Source : PME 60e enquête de conjoncture, janvier 2015.
Source : «Les sociétés exportatrices sont plus innovantes que les autres », Insee Première, n° 1521, octobre 2014.
Source : «Plus grandes, plus fortes, plus loin… Performances relatives des firmes exportatrices françaises», Crozet M., Méjean I., Zignago S., CEPII, novembre 2008. «Innovation et primes à l’exportation : une analyse empirique sur données d’entreprises françaises», Bellone F., Guillou S., Économie & prévision, 1/2011 (n° 197-198), p.45-61.
La France par rapport aux autres pays européens
Par ailleurs en matière d’exportations, la France se situe dans la moyenne haute des pays comparables en Europe (en termes d’exportations de biens et des services, en 2014 en milliard d’euros) : Allemagne 1 326 Md d’euros; Royaume-Uni 629 Md d’euros; France avec 609 Md d’euros d’exportations.
Source : Eurostat.
Pourquoi ce guide est-il également un "kit de survie" ? Parce que l'international est un sport de haute compétition pour les entrepreneurs !
Partir à l’international, c’est un peu comme se lancer à l’assaut de l’Everest : c’est long, difficile et risqué, mais une fois arrivé en haut, le jeu en vaut la chandelle ! De même qu’il est rare de tenter l’ascension de l’Everest sur un coup de tête, la conquête des marchés extérieurs mérite réflexion.
Dans les deux cas, cela nécessite :
- de se préparer, de se remettre en question et d’élaborer un plan d’attaque;
- de s’entraîner, de se confronter au terrain et de se mettre en situation;
- de tester sa ténacité, sa volonté et sa force mentale;
- de tester la détermination de son équipe et sa capacité de résilience.
Comme pour la haute montagne, c’est, en définitive, un kit de survie qu’il faut se constituer pour partir à l’international. Nous en avons ici recensé quelques éléments qui nous semblent incontournables. Ce n’est pas exhaustif et c’est ajustable en fonction des situations. Surtout, cela ne doit pas dispenser le dirigeant de se poser la vraie bonne question : suis-je prêt à tout mettre en œuvre pour réussir cette aventure ?
Dans un kit de survie, il y a ce qui est indispensable et ce qui est plus accessoire ; ce qui est commun à tous et ce qui est propre à chacun…Et vous, il ressemble à quoi votre kit de survie à l’international ?
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