Les chiffres-clés de l’étude
- Les dirigeants de PME-ETI manifestent un fort intérêt pour la gouvernance. Qu’ils perçoivent comme un levier pour la performance de leur entreprise : 84% des dirigeants ont un intérêt prononcé pour le sujet. Taux de réponse 96,5 %. Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ? », avril-juin 2019, 1 452 réponses exploitées.
- L’agenda surchargé des dirigeants ne favorise pas leurs réflexions stratégiques. 62% des dirigeants de pme-eti aimeraient consacrer moins de temps à la gestion de l’opérationnel, et 70% des dirigeants de pme-eti aimeraient consacrer plus de temps à leurs réflexions stratégiques. Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ?», avril-juin 2019, 1 165 réponses exploitées.
- 1 PME-ETI sur 3 ne dispose pas de comité de direction. Même si 91 % des dirigeants interrogés considèrent que la présence d’un comité de direction joue un rôle utile ou indispensable au développement de leurs activités, seules 66% des PME-ETI ont mis en place une telle instance. Taux de réponse 92,1%. Score moyen d’adoption du codir : 66%. Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ? », avril-juin 2019, 1 338 réponses exploitées.
- Près de 7 PME-ETI sur 10 ne disposent pas de conseil d’administration. Si près de la moitié des ETI disposent d’un CA, seules 24% des entreprises de moins de 50 salariés ont mis en place une telle instance. La composition optimale de ce conseil, qui peut compter a minima trois membres, est au cœur de nombreux travaux de recherche. Toutefois, la recherche d’indépendance, de compétences et de diversité s’avère aujourd’hui décisive pour former son CA. Taux de réponse 97,5%. Toutes tailles confondues, 34% des PME-ETI disposent d’un CA. Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ? », avril-juin 2019. Pourtant, 2 dirigeants de PME-ETI sur 3 considèrent que la présence d’une telle instance peut s’avérer utile, voire indispensable, au développement pérenne de leurs activités. Ainsi, 84% des interrogés estiment qu’un conseil d’administration permet de mettre à l’épreuve sa vision stratégique et d’optimiser ses décisions et 73% affirment qu’il établit la crédibilité d’une entreprise. Taux de réponse 84,4%. Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ?», avril-juin 2019.
- Plus l’entreprise grandit, moins l’information circule bien. 89% des dirigeants de pme-eti affirment avoir instauré des réunions d’équipe organisées à intervalles réguliers dans leurs entreprises. Taux de réponse 97,5%. Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ? », avril-juin 2019.
- De bons réflexes qui ne suffisent pas toujours à voir ses décisions appliquées. Après avoir arrêté leurs choix stratégiques, la majorité des dirigeants de PME-ETI n’estiment pas leur travail terminé et semblent très attentifs à leur devenir. La déclinaison de ces décisions en plan d’actions et la communication auprès des collaborateurs relèvent de l’évidence pour 9 dirigeants sur 10. En revanche, ces réflexes incorporés n’assurent pas une déclinaison opérationnelle fidèle et efficace : les dirigeants évoquent le manque de temps et de moyens (67 %), le manque de relais managériaux (35%) et la mauvaise appropriation des équipes (24%). Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Comment bien diriger une PME-ETI ?», avril-juin 2019.
- 3 profils de dirigeants faisant face au défi de la gouvernance. L’enquête nous a permis d’identifier trois profils de répondants, qui correspondent à des degrés de maturité variables en matière de gouvernance. 20 % des dirigeants de PME-ETI font ainsi partie des « Attentistes » ; 63% figurent parmi les « Empiriques » ; et 17% apparaissent comme des « Précurseurs »
Cette étude vous intéresse ? Nous vous conseillons d'en consulter les autres contenus, accessibles ci-dessous