"PME - ETI et réseaux sociaux" : les quatre idées reçues autour de ce sujet
IDÉE REÇUE N°1 : Les réseaux sociaux relèvent de la sphère privée, ce n’est pas pour faire du « business »
C’est faux ! À l’origine, la plupart des grands réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter…) se sont construits autour de l’identité des individus membres. Mais rapidement, les entreprises y ont trouvé un espace privilégié pour atteindre leur audience. Aujourd’hui, les usages « business » sont nombreux : gestion de communautés et de la relation client, prospection commerciale, recrutement, service après-vente, achat d’espaces publicitaires, etc.
IDÉE REÇUE N°2 : Plus les collaborateurs et le dirigeant sont jeunes, plus l’entreprise est présente et active sur les réseaux sociaux
C’est vrai… et faux ! C’est vrai pour les entreprises dont la moyenne d’âge est plus jeune. Notre enquête* montre que les entreprises dont les employés ont moins de 40 ans sont plus présentes et actives sur les réseaux sociaux. En revanche, l’âge du dirigeant ne constitue pas un facteur déterminant, contrairement à son appétence personnelle pour le sujet.
Source : Bpifrance Le Lab, enquête « Les PME-ETI et les réseaux sociaux », avril-juin 2018, 1 657 réponses exploitées.
IDÉE REÇUE N°3 : Communiquer sur les réseaux sociaux, ça ne coûte rien
C’est faux ! Si la création de pages et de comptes pour les entreprises est gratuite, il faut – pour s’assurer un minimum de visibilité – y consacrer du temps et un budget, même limité (10 000 € par an, coûts de personnel inclus). Du temps, pour créer des publications, dialoguer avec ses clients, etc. Et des dépenses pour garantir une « mise en avant » de ses publications auprès du public ciblé car sans sponsorisation, il y a peu de chances que les campagnes des marques soient efficacement perçues.
IDÉE REÇUE N°4 : Sur les réseaux sociaux, avoir quelques bons amis est préférable à un large cercle de relations lointaines
C’est faux ! Le sociologue américain Mark Granovetter a démontré dans les années 70 qu’un réseau composé de ce qu’il appelle des liens « faibles », est plus à même de favoriser un accès privilégié à l’information. Ce dernier permet une meilleure navigation de groupes d’individus en groupes d’individus alors que les liens « forts » ne permettent pas de faire des « ponts » avec d’autres réseaux. Ils restreignent donc, de fait, la possibilité d’atteindre les ressources utiles à la réalisation de ses objectifs.
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