40 % des entreprises familiales se projettent à plus de six ans
C’est 9 points de plus que les entreprises non familiales. Cette vision à long terme se traduit également par la durée des mandats des dirigeants. En effet, 70 % des chefs d'entreprises familiales sont à la tête de leur entreprise depuis plus de 10 ans, alors que cette proportion est de seulement 49 % dans les entreprises non familiales. Malgré leur une vision long terme et à l’aube d’une fin de cycle démographique, les entreprises familiales semblent sous-estimer la nécessité de préparer la transmission.
Un quart des dirigeants de PME et d’ETI familiale ont plus de 60 ans
Un sur 10 a plus de 65 ans. Le tissu économique vit une fin de cycle démographique, marquée par l’arrivée des baby-boomers au terme de leur carrière. Les entreprises familiales n’échappent pas à cette évolution. Aussi, dans la décennie à venir, plus d’une PME et ETI sur deux se trouvera en situation de transmission, soit trois fois plus qu’au cours de la précédente.
Plus d’un tiers des dirigeants de plus de 70 ans n’ont toujours pas formalisé de plan de succession.
C’est la moitié pour ceux âgés de 60 à 69 ans et trois quarts pour ceux de 50 à 59 ans. Transmettre les compétences, le management, la gouvernance et mettre en place un pacte Dutreil peut prendre jusqu’à 10 ans. Un temps long sous-estimé par les chefs d’entreprise. Lorsqu’on les interroge sur le successeur envisagé, 65 % des dirigeants déclarent vouloir transmettre à un membre de la famille. Selon une étude du METI et de KPMG en 2021, seuls 38 % des chefs d’entreprises familiales affirment que leurs enfants sont intéressés par la reprise, 15 % estiment que leurs enfants ne sont pas intéressés et 47 % ne savent pas.
Entretenir et transmettre l’esprit d’entreprendre au sein même de la famille est donc également un des enjeux propres à ces entreprises.
76 % des entreprises familiales ne disposent d’aucun outil pour diriger en famille
Seules 14 % des entreprises familiales ont une charte familiale et 18 % un conseil de famille. 8 % ont les deux. Organiser la gouvernance familiale est pourtant crucial pour aligner les objectifs de l’entreprise et préserver la dynamique entrepreneuriale de la famille.
66 % des chefs d’entreprises familiales priorisent la pérennité de la société
La croissance passe en troisième position des priorités des entreprises familiales avec 14 % qui la priorisent (contre 27 % des Non EF). Entreprises familiales et non familiales s’accordent sur la volonté maintenir l’entreprise sur son territoire historique. Elles soutiennent les initiatives de développement de leur territoire dans les mêmes proportions (respectivement 92 % et 89 %).
14 % des entreprises familiales sont dirigées par des femmes
Si la proportion paraît faible, elle est élevée au regard des autres entreprises : seulement 9 % d’entreprises non familiales sont dirigées par des femmes. Baigner dans une culture entrepreneuriale révèle les vocations et ouvre des voies d'accès privilégiées à la fonction de cheffe d'entreprise. D’après l’étude « Dirigeantes et dirigeants de PME et ETI : quelles différences ? » publiée en 2022, près d’une dirigeante sur trois est successeur familial, contre un dirigeant sur 10.
Il existe 5 profils d’entreprise familiales
L’étude Les entreprises familiales à l’épreuve des générations identifie 5 profils d’entreprises familiales, plus ou moins agiles et ouvertes, plus ou moins attachées à leur identité familiale.